Peinture, chant (PV Papy o)

En cette superbe journée, le soleil monte haut dans le ciel, emmenant sa chaleur par la toute puissance de ses rayons. En cette après midi peu ordinaire, les étudiants se sont entassés dans le bâtiment pierreux du pensionnat. Tout est calme. A l'extérieur, les oiseaux chantent sur leurs branches, le son de leurs chant montant dans l'air dans un très doux bruit. Un léger alizé vient souffler sur le monde dans un zeste de fraicheur.La nature s'étend à perte de vue. Des plaines vertes, des rivières bleues, des forêts emplit de vie, tout est beau.
Le son d'une cascade se fait entendre dans une mélodie harmonieuse. L'eau coule dans une parfaite cadence, la couleur bleuté au summum de sa beauté. Assise sur l'herbe, une toile à la main, la petite fille peint. Autour d'elle, quelques animaux de la forêt semblent lui tenir compagnie, des lapins, des écureuils, des oiseaux et même une biche et son faon. Ses doigts fins se promènent sur la toile, le pinceau dessinant la forme de ses pensées, de son inspiration. Sur le tableau, l'image parfaite de la cascade entouré de sa faune et flore. Si un humain s'était approché de ce lieu enchanteur, il aurait vu cette fillette et ses yeux se serait posé sur son étrange physique. De longs cheveux d'une couleur parme, des yeux d'un ambre étincelant, un corps semblant celui d'une jeune fille, une poitrine bien développée, des jambes fines que les femmes complexées auraient enviées. Seulement un étrange effet vient contraster cette physionomie. Le visage de l'inconnu reflète l'innocence et la naïveté de l'enfance. Malgré le physique d'adolescente, la belle n'est encore qu'une enfant candide. Peignant en toute ressemblances le paysage étincelant, la petite laisse sa voix s'échapper dans un doux chant. Une tonalité d'ange résonne dans cette nature sans aucun défaut. Toute la nature semble s'arrêter de respirer afin de l'écouter, ses compagnons de la faune la regardent avec une sorte d'étincelle dans les yeux, comme de l'admiration, ou de l'amour.

How can I decide what’s right
When you’re clouding up my minds?
I can’t win you’re losing fight
All the time

How could I ever own what’s mine
When you’re always taking sides?
But you won’t take away my pride
No, not this time
Not this time

How did we get here
When I used to know you so well?
How did we get here?
Well, I think I know how ouhohoooho...

The truth is hiding in your eyes
And it’s hanging on your tongue
Just boiling in my blood
But you think that I can’t see

What kind of man that you are?
If you’re a man at all
Well, I will figure this one out
On my own
(I’m screaming, “I love you so”)
On my own
(My thoughts you can’t decode)

How did we get here?
When I used to know you so well, yeah
How did we get here?
Well, I think I know how ouhohooho...

Do you see what we’ve done?
We’ve gone and made such fools
Of ourselves
Do you see what we’ve done?
We’ve gone and made such fools
Of ourselves

yeaheheheheeee...

How did we get here?
When I used to know you so well, yeah yeah yeah...
Well, How did we get here?
Well, I used to know you so well
I think I know
I think I know

There is something I see in you
It might kill me
I want it to be true

La voix d'ange ne cesse pas un instant de résonner tandis que les doigts continuent de filer sur la toile, reproduisant fidèlement le beauté de la nature. A ses côtés les animaux. Un sourire éclatant sur les lèvres, un des rares qu'elle daigne offrir, la fillette pose sa toile sur le sol avant de prendre un lapin entre ses bras et lui caresser le pelage avec mille douceurs. Presque pris de jalousie, les écureuils grimpent sur ses épaules et se faufilent dans son cou comme pour la câliner, la biche et son petit se couchent contre elle. L'enfant est cernée par ses compagnons mais elle n'en demeure pas moins souriante et fait profiter sa joie à ces animaux par de simples gestes affectifs mais emplit d'un amour véritable. Et sa voix enfantine revient résonner dans l'air dans un doux murmure.

"Je me sens bien ici.....Vous êtes mes seuls amis.....Si vous saviez le réconfort que vous m'apportez....."

La main caressant ses amis tour à tour, elle semble soudain songeuse. Jamais elle n'aurait pu se douter de cette rencontre extraordinaire. Comment aurait-elle pu ? Peindre à l'air libre est son habitude, jamais elle n'aurait pensé qu'il puisse un jour lui arriver quoi que se soit. Pourtant le destin en a décidé autrement. Il secoue les dés et les lance sur le parti de jeu. C'est parti......

[Hors rp : Sorry de ce rp médiocre TT]

Sabishii était arrivé depuis peu dans cet établissement scolaire pour les gens comme lui. Sont expérience de la nature humaine via son incomparable longévité avait rapidement persuader les dirigeant de faire de lui un professeur de philosophie. Il allait pouvoir a présent enseigner pendant une éternité au jeune gens qui comme lui avait des don extraordinaire.

C'est un sourire au lèvres qu'il avait décider de visiter les environs, il avait ainsi laisser ses pieds le mener sans se soucier ou il allait, comme il l'avait fait de nombreuses fois, mais cette fois ci il avait un port d'attache, un endroit ou l'on avait besoin lui.....pour toujours. Sa balade l'avait mener dans une plaine parcourut par de multiple rivière et tandis que le son d'une cascade se répercutait dans cet immensité vert il lui semblait entende une petite voix qui l'attirait imerediablement.....il lui semblait connaitre cette voix qui ressurgissait d'un passait bien douloureux.

Sabishii s'était arrêter comme envoûter par cette voix d'ange qui lui rappelait tant son passer. Il ferma les yeux et fit abstraction de tout ce qui était autour de lui affin de trouver l'origine de cette mélodie. Lorsqu'il eu repérer la direction d'ou semblait provenir la voix il s'y dirigea lentement. Il fini ainsi par arriver a la cascade dont le son se répercutait dans toute la vallée. Il vit alors l'origine de cette voix enchanteresse, une jeune fille était assise la, ses cheveux parme et ses yeux ambre ne faisait que ressortir cette impression d'innocence et de douceur lorsque l'on regardait son visage, mais Sabishii avait appris a ses dépens que l'apparence ne faisait par tout.

Il détailla un peu plus la jeune fille et ce qu'il vit lui arracha un hoquet de surprise, il connaissait se visage ou il semblait le connaitre. Un visage resurgit d'un passer récent....mais cela ne se pouvait, c'était impossible. Un instant il tenta de se convaincre qu'il s'agissait de sont imagination mais il se résigna......elle lui ressemblait vraiment.

Quittant l'endroit qui le camouflait au yeux de la jeune fille il s'approcha d'elle, comme pour vérifier si il ne rêvait pas. Mais au fur et a mesure qu'il se rapprochait il vit quelque différance avec le visage qu'il connaissait, rassurer sur ce point il n'empêchait qu'elle lui ressemblait étrangement.......cette jeune fille ressemblait étrangement a sa fille qu'il avait abandonner avec sa mère des année auparavant.

Il se gratta la gorge pour attirer l'attention de la jeune fille.

"Veuillez m'escuser de cette apparition soudaine Mademoiselle, mais il semblerait que je me soit égarer."

Une escuse qui en valait une autre se disait il ais il se devait de respecter une certaine distance, après tout il s'agissait peu être d'une nouvelle élevée.

L'apparition de cet homme d'une vingtaine d'année en apparence avait de quoi effrayer, son visage à l'air sombre encadrer par des longs cheveux noirs accentuer par ses yeux légèrement rouge. Ses vêtements aussi étaient relativement inquiétants, un long manteau rouge dont l'extremiter était déchirait cachait des vêtements à la couleur sombre. Malgré tout la jeune femme ne semblait pas effrayer, mais plutôt surprise. Enfin, tout cela n'était que l'interprétation de Sabishii de ce qu'il voyait et il avait appris il y a bien longtemps qu'il y avait une importante différence entre ce qu'il voyait et que qui était réellement.

"Quel maladresse, je ne me suis même pas présenter, je me nomme Sabishii Kyoshou, professeur de philosophie. A qui ai je l'honneur."

Dans ses pensée Sabishii espérait résoudre le mystère qui entourait cette jeune fille.

Le chant angélique ne cesse pas un seul instant de résonner dans la belle harmonie de cette nature à la sublime beauté. Dans la clairière de cette cascade à l'eau limpide, la petite fille chante, entourée par quelques animaux semblant véritablement avoir de l'affection pour elle. Une voix magnifique, sans aucune fausses notes. Ses longs cheveux de parme tombant avec grâce dans son dos, les yeux couleur d'or pétillant de bonheur, la fillette se laisse aller à son bonheur sans se douter de quoi que se soit.
Non loin de là, le jeune homme marche tandis que son regard découvre les superbes environs du pensionnat. Ses pas ne font aucun bruit sur le sol, pourtant mouillé de la dernière pluie. C'est alors qu'il entend le chant, cette voix envoutante comme celles des sirènes. Intrigué par cette tonalité hors du commun qu'il lui semble reconnaître, il s'arrête un instant et ferme les yeux comme pour méditer. Après quelques secondes de silence, il rouvre les yeux et se remet en marche jusqu'à tomber sur le paysage somptueux de le cascade. Et face à lui,assise sur l'herbe, une fillette chantant de tout son cœur, sa chevelure de parme volant au vent, ses pupilles doré étincelantes. Cet étrange physique fait bondir son organe cardiaque. Il croit la reconnaître mais il secoue la tête avec obstination, il ne peut y croire, c'est impossible.
Et pourtant, les mêmes cheveux, le même regard et la même voix d'ange s'offrent à lui comme des preuves évidentes. Après de longues minutes, il sort enfin de sa cachette et vient se planter devant cette enfant pour s'adresser à lui dans une étrange tonalité.

"Veuillez m'excuser de cette apparition soudaine Mademoiselle mais il semblerait que je me sois égaré"

La politesse de ses paroles arrache un sourire à la fillette, sitôt passée la surprise. Ses yeux d'ambres brillent d'une belle lueur et elle se lève doucement. Son innocence et sa naïveté peints sur son visage ne font aucun doute sur son âge. En apparence, elle est âgée de 16 ans tout au plus mais son visage enfantin laisse présager un jeune âge, à peine sorti de l'enfance. La petite s'incline devant l'inconnu dans un signe évident de respect et sa voix puérile, pleine d'innocence, sort d'entre ses lèvres afin de répondre au jeune homme.

"Bonjour......Vous vous êtes égaré ? Le pensionnat est en direction du Sud. Vous êtes ici dans la cascade appartenant à l'école"

La fillette regarde attentivement le jeune inconnu de ses yeux d'or. De longs cheveux noirs, un visage aux couleurs sombres, des yeux rouges comme celui d'un albinos, un épais manteau de la même couleur que ses pupilles, des vêtements obscurs. La petite ne cesse pas un instant de sourire tandis que l'inconnu s'adresse de nouveau à elle pour se présenter. Elle lui adresse un sourire angélique tandis qu'elle lui répond, les joues rouges, comme intimidée.

"Enchantée professeur......Mon nom est Satis Hinuya.....Je suis en première année de collège......"

L'enfant s'incline de nouveau devant lui, les mains jointes, comme lui a appris son éducation. Son visage naïf reflète un parfait portrait de l'enfance. Au poignet de la petite, une gourmette d'argent. Et à cet instant, le garçon semble la reconnaitre entre toute. Il lui semble...mais c'est impossible. Ce bijou en argent véritable est encore très rare et il circule de générations en générations, de mères en filles. La dernière fois qu'il l'a vu, c'était au poignet de l'enfant qu'il avait aimé et qu'il a du abandonner. Son regard semble changer et la petite fille en face de lui semble s'en inquiéter :

"Monsieur Kyoshou ? Vous allez bien ? Que se passe t-il ?"

Par ces quelques mots, la fillette montre toute sa sincérité. Elle est réellement inquiète et ne ment pas. Aujourd'hui, le destin a fait rencontrer ces deux humains, pourtant aux semblants ordinaire, mais est ce réellement vrai ? Les dés sont jetés, le jeu recommence.....

Sabishii fut ravit de l'attitude de la jeune fille, polie dans ses geste et ses parole. Il avait perdu l'habitude qu'on lui donne un tel respect vis a vis de lui même. Mais il se doutait bien que nombres de pensionnaire devait avoir le même genre d'outrage que lui lorsque les personnes "normal" découvraient son secret.

Il lui rendit son sourire mais son visage si calme et froid d'ordinaire passa de la politesse à la terreur en apercevant la gourmette de la jeune fille. Il se rappelait encore la dernière fois ou il l'avait vu......

C'etait lorsque qu'il avait abandonner femme et fille bien décider a ne pas leur imposer son immortalité. Sa décision avec été prise rapidement en se rappelant la souffrance donc il avait été victime en perdant sa precedante fille 1000 ans auparavant. Il avait donc fuit la nuit, embrassant sa fille une dernière fois dans son sommeil et regardant la gourmette qui allait si bien a son petit poignet.

La vision de cette gourmette au poignet de la jeune fille qu'il venait de rencontrer fit remonter en lui même larmes qui avait couler lorsqu'il quitta le petit village bien des années auparavant, mais cette fois ci il les retint a temps.

Sabishii prit une grande inspiration...était il possible?

Il s'agenouilla alors devant la jeune femme pour que leurs visage soi au même niveau.

"Rien....tout va bien.....mais laisse moi te donner ton premier cours sous la forme d'une histoire, celle d'un bijou qui traversa les age léguer de mère en fille depuis des génération. Depuis si longtemps que les membres même de cette famille ne se souviennent plus quel est l'origine de ce bijou. Ce bijou tu la actuellement au poignet, ce bijou je le connait depuis longtemps mais cela fait bien longtemps que je ne l'avait pas vu."

Sabishii se rendit compte qu’à cet instant il devait paraître bien étrange au yeux de la jeune fille, il s'était laisser aller à ses sentiments et a présent Satis devait le prendre un fou.

Il se redressa lentement et regardait la jeune femme sans rien dire......le physique, la voix et a présent la gourmette.....il ne pouvait pas avoir de doute mais une question demeurait a son esprit.....comment réagirait elle, cela n'était pas un peu brusque.......
Levant les yeux au ciel Sabishii murmura quelque mots.

"Pardonnez moi...."

Deux petit mots destiner au deux femme qui avait illuminer sa vie quelque années et qu'il avait lâchement abandonner par égoïsme, refusant de les voir mourir il était partit, sans un mots. Et voici qu'a présent une jeune fille dont il ne doutait plus de l'identité se trouvait face a lui.......une belle ironie du destin pensa il. Un silence pesant c'était installer entre Sabishii et la jeune fille. Silence qu'il décida de briser malgré les millier de question qui le hantait en cette instant sur la réaction de jeune fille.

"Et la dernière fois que je l'a vu c'était au poignet de ma fille......dit moi, ou a tu eu cette gourmette?"

Quelque mot qui allait une nouvelle fois tout détruire dans sa vie ou bien tout reconstruire.......comme le destin pouvait être capricieux......mais il avait la possibilité de réparer son erreur........accepterait elle la vérité....et mieux encore, lui pardonnerait elle.........jamais il n'aurait cru devoir répondre de ces acte d'une tel façon mais il avait face a lui le fruit de ce qu'il avait fait jadis et il ne pouvait plus s’enfuir......

Le calme harmonieux de la nature n'est ponctué que par le bruit magnifique de la cascade coulant à flots. Le son de l'eau tapant contre l'eau avec force mais tellement rare à présent.
La petite fille regarde le jeune homme aux longs cheveux noirs et son sourire demeure toujours aussi naïf tandis que ses yeux d'or brillent à la fois de joie et d'amusement. C'est alors que le professeur de philosophie écarquille les pupilles tandis que son regard se pose sur le poignet fin de l'enfant. Celle ci sent un sentiment d'inquiétude grandir en elle tandis que l'adulte s'agenouille soudain face à elle afin que leurs visages soient face à face, les yeux dans les yeux. La petite ne comprend pas cette attitude et ouvre la bouche afin d'interroger le garçon quand celui ci la coupe pour lui révéler ce qui va changer sa vie à jamais.

"Rien....tout va bien.....mais laisse moi te donner ton premier cours sous la forme d'une histoire, celle d'un bijou qui traversa les age léguer de mère en
fille depuis des génération. Depuis si longtemps que les membres même de cette famille ne se souviennent plus quel est l'origine de ce bijou. Ce bijou tu la actuellement au poignet, ce bijou je le connait depuis longtemps mais cela fait bien longtemps que je ne l'avait pas vu."

Le sourire de l'enfant s'efface soudain pour laisser place à une expression de surprise. Son regard s'ouvre rond et elle est tentée de reculer un instant. Elle sent son corps trembler d'une peur étrange et sa voix enfantine et timide vient résonner dans l'air, tandis qu'elle se sent rougir.

"Je.......C'est une très belle histoire monsieur.....Mais vous devez vous trompez....Cette gourmette est très banale.....Ce n'est pas le bijou que vous semblez connaître.....Le mien m'a été offert...."

Un léger sourire d'excuse se dessine sur les lèvres de la fillette. Elle semble désolée pour lui. Et le professeur en est presque surpris. Elle ne parait pas le prendre pour un fou contrairement à ce qu'il pensait. Elle est très calme et très vite son innocence revient sur son visage naïf. Pourtant le jeune homme semble toujours autant plongé dans ses pensées. Il se relève et reste silencieux de longues secondes, fixant l'enfant de son regard de braise. Celle ci s'en sent gênée et baisse ses yeux d'ambre, les joues rouges, les mains jointes tout en bougeant légèrement.

"Pardonnez moi....."

Les pupilles levés vers le ciel, le professeur semble s'adresser à un être des cieux. Candide, la fillette lève la tête vers l'azur de cet immense espace et fixe celui ci avec une profonde naïveté. Le jeune homme la regarde de nouveau et constate l'effroyable vérité. Cette voix, c'est la même, ce physique étrange, elle l'avait aussi et cette candeur et cette innocence d'ange, ses deux principales qualités, elle les possédait également. Malgré la terreur lui tenaillant presque le ventre, il inspire profondément avant de se lancer dans la question fatale, celle qui peut détruire comme reconstruire toute son existence.

"Et la dernière fois que je l'a vu c'était au poignet de ma fille......dit moi, ou a tu eu cette gourmette?"

La petite pose sur lui des pupilles emplit de naïveté avant de regarder sa gourmette accroché à son fin poignet avant de répondre tout en s'inclinant par politesse.

"Vous devez faire une erreur, monsieur....Comme je vous l'ait dit, cette gourmette est banale.....Elle m'a été offerte par....ma maman....alors que j'avais six ans.....Elle m'a juste dit que sa mère à elle lui avait donné et que c'était mon tour....Mais ce genre de bijou est répandu....Vous devez faire erreur....Ma maman n'a plus de papa....Il est mort bien avant ma naissance.....C'est le seul souvenir que je conserve de ma mère.....que j'ai bien voulu garder....."

Sans le savoir, l'enfant vient de prononcer les mots qui changeront sa vie à tout jamais, les paroles qui vont bouleverser son existence, bien noire jusqu'à présent. Elle reste debout, la tête baissée, les joues rouges, les mains jointes en signe de soumission et de politesse. Après tout, il est professeur et bien que détestant ceux qui lui ont donnés la vie, elle garde une marque très appréciable de leur éducation, et elle se doit de respecter tout le monde, quel que soit le statut social ou l'âge.
Face au jeune homme, celle qui semble être le fruit de ses propres entrailles, celle qui a sauté une génération, celle qui n'a jamais connu, celle dont l'existence lui était parfaitement inconnu jusqu'ici. L'enfant ne se doute pas un instant que ce jeune enseignant puisse être celui qu'elle n'a jamais connu. Le destin a pourtant décidés de les réunir. A lui de jouer....

Sabishii regardait a présent celle qui il en était sur était le fruit de ses action passer, celle qui portait en elle sont sang et sa chair. Elle était la, celle qui avait du trinquer pour tout ses erreurs, il avait agit par égoïsme et voila que son passer lui ressurgissait en pleine figure. Sabishii ne pouvait rien dire, comme si ses lèvres refuser de bouger, comme si ses cordes vocales refusaient d'émettre le moindre son. Il restait la face à cette petite fille qui semblait désemparer, face a sa petite fille.

Ses yeux s'embuèrent légèrement, il avait désormais le choix, il pouvait partir maintenant, mettre fin à ces retrouvailles et laisser la jeune fille continuer sa vie en oubliant cet épisode. Ou bien il pouvait rester lui raconter son histoire, lui offrir tout ce qu'il aurait du lui donnée depuis bien longtemps, se comporter en véritable grand père, même si cela signifiait la voir mourir, comme il avait vu périr tout ceux qu'il avait aimer. Encore une fois Sabishii maudit son don, le maudits et le bénit de la même façon car il lui avait permis de la rencontrer mais il était destiner a vivre alors qu'elle vieillirait........

*Qu'importe......je ne fuirais plus.....plus jamais même si je dois en souffrir au final. *

Ce fut cette instant que la jeune fille choisissa pour répondre a sa question.

"Vous devez faire une erreur, monsieur....Comme je vous l'ait dit, cette gourmette est banale.....Elle m'a été offerte par....ma maman....alors que j'avais six ans.....Elle m'a juste dit que sa mère à elle lui avait donné et que c'était mon tour....Mais ce genre de bijou est répandu....Vous devez faire erreur....Ma maman n'a plus de papa....Il est mort bien avant ma naissance.....C'est le seul souvenir que je conserve de ma mère.....que j'ai bien voulu garder....."

C'était une réponse qui reflétait l'état de la jeune fille, de nombreuse hésitation mais cinq dernier mot qui firent froncer les sourcils de Sabishii.....que lui avait donc fait sa mère pour qu'elle en parle ainsi.......

Il s'asseya au coter de la jeune fille, bien décider a lui faire comprendre l'implacable vérité.

"Mort.......oui j'imagine que c'était mieux pour tout le monde.......laisse moi te raconter une autre histoire, celle d'un homme maudit et béni des dieux a la fois. Je vais te conter l'histoire du père de ta mère....
Il est née il y maintenant environ 1500 ans avec un don qui lui valut convoitise et jalousie, ton grand père est née avec don d'imortaliter, condamner a voir mourir ceux qui l'aime tandis que lui continuait de errer dans un monde qui ne le voulait pas. Il fonda par deux fois une famille, la première fois il y a 1000 ans, il vécut heureux quelque années puis vie mourir son fils et sa femme alors que lui restait jeune pour l'éternité.
La seconde fois c'était quelque années, il eux une fille....ta mère. Mais par égoïsme, refusant de voir périr ce qu'il aimait il partit en pleine nuits sans aucune raison, laissant femme et fille seul sans autre explication que le néant. J'imagine que la mort est la meilleurs chose qu'elle est trouvées pour expliquer ce départ."

Une larme coula le sur la joue de Sabishii et s'ecrasa sur le sol, son regard ne pouvait se détacher de cette jeune fille. Il avança sa main comme pour lui caresser la joue mais se ravisa aussitôt.

"Cet homme s'appelle Sabishii Kyoshou..."

En cette belle journée d'été, le ciel est bleu, le soleil brille de de ses puissants rayons, apportant sa chaleur sur le monde. Dans l'harmonie merveilleuse de la cascade, un jeune homme est agenouillé face à une enfant ne dépassant pas les treize ans à en voir l'innocence de son visage et ses yeux naïfs. Une gourmette en argent brille au poignet de la petite fille et ses pupilles d'ambres fixe de façon candide le professeur à ses pieds. Elle ne comprend pas l'attitude de ce garçon. Elle ouvre de nouveau la bouche, prête à parler, lorsque que son interlocuteur l'interrompt de nouveau.

*Qu'importe......je ne fuirais plus.....plus jamais même si je dois en souffrir au final. *

Un sentiment de surprise s'empare du regard de la fillette et elle s'avance vers le jeune homme, l'air hésitante et timide mais c'est alors que celui ci s'assoit soudain à ses côtés avant de déclarer d'une voix à la fois morne et emplit de tristesse.

"Mort.......oui j'imagine que c'était mieux pour tout le monde.......laisse moi te raconter une autre histoire, celle d'un homme maudit et béni des dieux a la fois. Je vais te conter l'histoire du père de ta mère....
Il est née il y maintenant environ 1500 ans avec un don qui lui valut convoitise et jalousie, ton grand père est née avec don d'immortalité, condamner a voir mourir ceux qui l'aime tandis que lui continuait de errer dans un monde qui ne le voulait pas. Il fonda par deux fois une famille, la
première fois il y a 1000 ans, il vécut heureux quelque années puis vie mourir son fils et sa femme alors que lui restait jeune pour l'éternité.
La seconde fois c'était quelque années, il eux une fille....ta mère. Mais
par égoïsme, refusant de voir périr ce qu'il aimait il partit en pleine nuits sans aucune raison, laissant femme et fille seul sans autre explication que le néant. J'imagine que la mort est la meilleurs chose qu'elle est trouvées pour expliquer ce départ."

Un éclair de terreur apparait soudain dans les yeux d'or de l'enfant et elle ne peut s'empêcher de reculer d'un pas, comme par intuition et les derniers mots du garçon vient anéantir ses derniers espoirs. Son regard semble presque lancer des éclairs d'une colère soudaine et elle sent les larmes lui monter aux yeux. Elle serre les poings et son corps tremble d'incompréhension et de peur. Elle baisse la tête et ses joues rougissent sous l'effet de ses sentiments tandis que ses lèvres laissent échapper ces quelques mots.

"Non......Vous mentez.....Je ne vous crois pas....Cette histoire est invraisemblable....Personne ne peut vivre aussi longtemps si ce n'est que dans les légendes pour enfants.....Je n'ai pas de grand père....Il est mort....Sa tombe est au cimetière du village....Juste à côté de ma grand mère.....qui se laissa mourir de chagrin, selon ma mère.....Ce que vous me racontez n'est qu'une fable à mes yeux......Ce n'est pas vrai....Ce n'est pas vrai....."

Le poison de ses paroles se répand avec cruauté dans le cœur du professeur. Toute sa souffrance passée revient posséder son esprit dans une terrible douleur morale. Il s'affaisse alors sur les genoux et une larme coule sur son visage alors qu'il tend la main vers la fillette avant de la retirer comme par peur de la blesser et sa voix laisse échapper ces derniers mots.

"Cet homme s'appelle Sabishii Kyoshou..."

Un léger cri d'horreur sort de la gorge de la petite et elle recule encore d'un pas tandis que ses poings continuent de se serrer comme pour espérer les laisser s'ensanglanter. Son corps tremble de nouveau tandis qu'elle lève enfin les yeux vers celui qui s'affirme être son grand père, celui ci peut y voir toute les larmes de colère, de peur et d'incompréhension de sa petite fille. La voix enfantine emplit de terreur revient trembler dans l'air.

"Non !! Vous mentez !! C'est impossible !! Regardez vous, vous ne dépassez pas les 25 ans et vous prétendez être immortel et être le père de ma mère !! Je ne peux pas croire des fables pareilles !! Mes grands parents sont morts tous les deux !! Et jamais ma mère ne vous reconnaitra comme son père....De toute façons....Je n'irai pas la voir pour vérifier.....Elle m'a fait trop de mal.....Trop de mal...."

Ces derniers mots restent en suspens dans les pensées de la petite fille et elle s'écroule à son tour sur les genoux, les mains devant le visage, sanglotant à chaude larmes. Au fond d'elle, elle aimerait croire cette histoire à la fois triste et belle mais par son idée de la réalité, elle ne peut pas. Et ces derniers mots sortent d'entre ses lèvres d'enfant.

"Ma gourmette n'est que le fruit du hasard.....Ma mère me l'a donné certes mais ce n'est qu'une coïncidence avec votre histoire.....L'immortalité.....Non...."

Ses yeux s'agrandissent alors de terreur et elle murmure alors pour elle, la tête enfouie entre ses jambes, le corps tremblant.

"Non.......L'immortalité....."

Après quelques secondes, ponctué de sanglots et de respiration artificielle, la fillette semble se reprendre et elle lève les yeux vers le professeur, toujours plein de larmes tandis qu'elle murmure doucement.

"Je me dois de reconnaitre à présent que l'immortalité peut exister.....J'en ai le fruit en moi, hélas........"

Cette dernière phrase file dans l'air dans un doux souffle. La vérité est révélée, peut-elle seulement s'accrocher au cœur désespéré de cette petite aux yeux dorés ? Les dés sont jetés, à eux de jouer.....

Sabishii regardait sa petite fille sans savoir quoi dire, il savait que cela allait être dur mais il ne pensait pas qu'elle le repousserait a se point.......que lui avait donc fait sa mère pour qu'elle repousse ainsi son grand père......

"Non !! Vous mentez !! C'est impossible !! Regardez vous, vous ne dépassez pas les 25 ans et vous prétendez être immortel et être le père de ma mère !! Je ne peux pas croire des fables pareilles !! Mes grands parents sont morts tous les deux !! Et jamais ma mère ne vous reconnaîtra comme son père....De toute façons....Je n'irai pas la voir pour vérifier.....Elle m'a fait trop de mal.....Trop de mal...."

Sabihsii ne savait comment réagir, et les parole de Satis l'avait profondément meurtrit, elle donnait en effet l'impression que sa mère l'avait fait énormément souffrir. Qu'avait donc put lui faire sa mère........ Qu’avait donc pus faire la fille de Sabishii, pour la première fois il s'interrogea...... qu'avait il bien pus sa passer après son départ.....

Sabishii vint alors s'accroupir devant Satis tandis que les yeux de cette dernière commençait a s'emplirent de larmes. Lentement il s'approcha et l'entoura de ses bras.

"Ta mère a du te faire énormément de mal pour que tu parle d'elle en ses termes. Je ne sait pas se qui s'est passer mais cela aurait surment ete différent si je n'avait fuit.....je suis désoler......terriblement désoler."

Se fut au tour de Sabishii de verser des larmes en se rendant compte de la vérité....son départ avait fait souffrir bien des personne........Quelque instant plus tard il entendit un phrase étrange qui lui fit froncer les sourcil.

"Je me dois de reconnaitre à présent que l'immortalité peut exister.....J'en ai le fruit en moi, hélas........"

Sabishii s'écarta légèrement de sa petite fille en s'interrogeant.....il lui aurait transmit le fléau de l'immortalité......il lui aurait offert se cadeau empoisonner......

"Que....que veut tu dire........"

En cet instant il se trouver mitiger entre la joie d'avoir trouver sa petite fille.....et la peur de lui avoir transmis un don maudit.

hrp: tres court dsl suis en manque d'inspi >.>

En ce paysage, symbole du merveilleux, par sa beauté extraordinaire en ce monde désastreux, se voit pourtant offrir un spectacle inhabituel en ces lieux. La scène se déroulant sous les yeux obscurs de l'environnement inspire de la compassion et de l'émotion. Une petite fille aux longs cheveux de parme et aux pupilles d'ambres emplis de larmes est debout face à un jeune homme à la longue chevelure noire et au regard de braise. Celui ci fixe la fillette avec mille tristesse tandis que celle ci sent les pleurs souiller son visage d'enfant. Le mystérieux garçon s'agenouille devant la petite et soudain la serre dans ses bras tandis que ses lèvres laissent échapper ces quelques mots.

"Ta mère a du te faire énormément de mal pour que tu parle d'elle en ses termes. Je ne sait pas se qui s'est passer mais cela aurait surement ete différent si je n'avait fuit.....je suis désolé......terriblement désolé."

Un éclair de colère semble soudain passer dans les pupilles dorées de la fillette et elle s'écarte violemment de celui qui prétend être le père de celle qui lui a donné la vie. Ses poings se serrent tellement qu'elle semble vouloir faire couler son sang sur l'herbe. Son corps se met lentement à trembler de fureur, une sourde irritation se lit sur son visage. Ses lèvres s'ouvrent doucement pour laisser passer les paroles qu'elle semble contenir depuis longtemps.

"Ma mère m'a fait souffrir.....Elle a divorcée de mon père lors de ma sixième année.....Par la suite, elle ne voulait plus de moi dans sa vie....Lorsque j'allais chez elle, elle me regardait à peine, m'adressait peu la parole, elle m'ignorait...me méprisait....Elle refusait que sa fille entre dans sa nouvelle vie..... Lorsque j'avais le plus besoin d'elle, elle n'a pas daignée venir me voir....Elle savait ce qui m'est arrivée....Mais elle m'a laissée seule.....Elle m'a abandonnée....Mais vous vous trompez.....Même si votre histoire est vrai....même si vous l'aviez pas abandonné....Cela n'aurait rien changé pour moi....Ma mère ne m'a jamais véritablement désirée...."

Durant ce discours, le professeur de philosophie ne peut s'empêcher de verser des larmes, le visage plein de sanglots, le corps tremblant.Cependant les derniers mots de l'enfant lui restent en mémoire. Quelques instants auparavant, elle a prétendu connaître l'immortalité. Ses yeux s'écarquillent presque d'horreur, il lui aurait donc transmis ce don maudit ? Les lèvres de la fillette s'étirent en un mince rictus indéchiffrable lorsque le jeune pose son étonnement. Elle pousse un soupir avant de répondre presque calmement

"Inutile de vous agiter......Cette immortalité hne m'appartient pas....Disons que je l'héberge....Mais si je vous en dis plus, je risque de vous mettre en danger...et je refuse de faire du mal à qui que se soit à cause de cette anomalie m'habitant....Je pourrais vous blesser très gravement, vous traumatiser, que sais je encore ? Il vaut mieux que vous ne savhez rien....Je ne suis pas fréquantable....Même si je suis celle que vous pensez.....Je ne veux pas vous blesser....Je préfère m'éloigner....Je porte en moi le fruit d'une terrible folie.....Si vous saviez la vérité....Vous me prendriez sans doute pour un monstre, ou encore une folle et vous aurez raison....Vous préfereriez me fuir.....et je serais d'accord avec vous...."

Une beau chagrin se peint sur son visage tandis qu'elle fixe son interlocuteur, les poings encore serrés, les larmes s'écoulant doucement sur ses joues de pêche. Jamais elle n'avait autant parlé à un inconnu, jamais elle n'avait évoqué la souffrance que lui a infligé sa mère, mais le garçon est loin de tout savoir, la vérité se cache encore dans le coeur sombre de cette petite fille innocente que la vie ne semble pas avoir épargnée. Tapie dans les ténèbres de son esprit, seule la sincérité réside, mais encore faut-il la libérer ?

"Ma mère m'a fait souffrir.....Elle a divorcée de mon père lors de ma sixième année.....Par la suite, elle ne voulait plus de moi dans sa vie....Lorsque j'allais chez elle, elle me regardait à peine, m'adressait peu la parole, elle m'ignorait...me méprisait....Elle refusait que sa fille entre dans sa nouvelle vie..... Lorsque j'avais le plus besoin d'elle, elle n'a pas daignée venir me voir....Elle savait ce qui m'est arrivée....Mais elle m'a laissée seule.....Elle m'a abandonnée....Mais vous vous trompez.....Même si votre histoire est vrai....même si vous l'aviez pas abandonné....Cela n'aurait rien changé pour moi....Ma mère ne m'a jamais véritablement désirée...."

Sabishii restait sans voix face au discours de sa petit fille, ainsi voila ce qui c'était passer, voila ce qu'était devenus son propre sang, sa propre chair. Sa propre fille s'était montrée cruelle et sans coeur avec sa descendance. Sabishii se releva lentement et se retourna de façon a ce que Satis ne puisse voir que son dos, levant les yeux au ciel il avait les point si serrer que ses jointure était devenus blanche, une larmes solitaire coula le long de sa joue.

"Je suis désoler Satis........tout cela est ma faute.......j'aurait pue l'empêcher. Si j'avait su je serait revenu, je t'aurait emmener avec moi....je t'aurait offert ce a quoi tu n'a jamais eu le droit.......je suis.....désoler......tellement désoler...... aujourd'hui je m'en rend compte, j'ai fait une terrible erreur. J’aurait du rester, j'aurait du être la pour te protéger......."

Sabishii avait toujours su que son départ allait faire souffrir des personne mais il n'aurait jamais imaginer qu'elle ferait tant souffrir une petite fille qui n'y etait pour rien......pour la première fois l regretta réellement le choix qu'il avait fait il y a quelques décennies.

"Inutile de vous agiter......Cette immortalité ne m'appartient pas....Disons que je l'héberge....Mais si je vous en dis plus, je risque de vous mettre en danger...et je refuse de faire du mal à qui que se soit à cause de cette anomalie m'habitant....Je pourrais vous blesser très gravement, vous traumatiser, que sais je encore ? Il vaut mieux que vous ne savhez rien....Je ne suis pas fréquantable....Même si je suis celle que vous pensez.....Je ne veux pas vous blesser....Je préfère m'éloigner....Je porte en moi le fruit d'une terrible folie.....Si vous saviez la vérité....Vous me prendriez sans doute pour un monstre, ou encore une folle et vous aurez raison....Vous préfereriez me fuir.....et je serais d'accord avec vous...."

Il resta la dos a Satis, dos a sa petit fille, tout en écoutant ce qu'elle avait a dire sur son immortalité, bien que toutes ses parole était triste elle arrachèrent un petit sourire a Sabishii car il l'entendait dans sa voix......c'était la première fois qu'elle parlait ainsi de ses peines.......

Sabishii se retourna a nouveau pour faire face a sa petit fille, il tria de sa poche un petit canif qu'il avait toujours sur lui et s'entailla la main. Sous les yeux de Satis sa plaie se referma aussi vite qu'elle était apparut.

"Je n'ai pas peur d'être blesser.......quoi que tu puisse faire tu ne peut me faire de mal, j'ai vécut plus de mile cinq cent ans, j'ai participer a la chute de Rome, a la seconde guerre mondiale en passa par la guerre de cent ans. J'ai vue touts ce qu'il y avait a voir sur le genre humain j'ai cru tout avoir vécut, tout avoir connu mais aujourd'hui je me rend compte de mon erreur......."

Sabishii s'accroupi a nouveau face a petit fille et posa sa main sur la joue de cette dernière, le visage de Sabishii d'ordinaire si fermer rayonnait d'une ribambelle de sentiments, un sourire qui reflétait un bonheur et une joie intense d'avoir retrouver sa petit fille mais des yeux a la tristesse infinie et marquer d'une solitude longue de 1500 ans.......C'est d'une voix sur et douce qu'il ennonca quelque mots.

"ne te juge pas si sévèrement......tu et mon sang, ma chair et ma vie. Je ne être pas comme mon statut a ton égare devrait me l'imposer et j'ai bien l'intention de remédier a cela, laisse moi t'offrir le plus cadeau q'il est possible de recevoir, laisse moi te donner ce que tu n'a jamais eu.....laisse moi entrer dans ta vie........laisse moi être celui que j'aurait toujours du être, laisse moi prendre soin de toi. Je ne demande pas de t'ouvrir a moi complètement, on a touts le droit a un jardin secret, je veut juste que tu me donne ma chance. Je sait que cela peut paraître soudain et sa l'est, mais il faut accepter ce que la vie nous offre, nous avons la une opportunité comme beaucoup en demande, a nous d'avoir le courage de la saisir. Tu est ma petit fille Satis, la fille de ma fille, laisse moi une chance de rattraper mes erreur."

Les larmes ne cessent pas un seul instant de couler sur le visage meurtri de la fillette tandis que ses poings se serrent et son corps tremblant révèle toutes ses émotions, sa terreur, son incompréhension. Les longs cheveux couleur parme se soulèvent sous la force légère du vent, les pupilles d’or laissent aller à leurs sanglots enfantins.
Face à elle, un jeune homme à la longue chevelure noire et aux étranges prunelles de braise, son regard laisse transparaître ses sentiments, tout son chagrin. L’enfant récite d’une voix à la fois triste et pleine de rancune l’histoire de sa vie et les yeux du professeur s’écarquillent presque de terreur. Ainsi, le propre fruit de ses entrailles a commis la même erreur que lui. Sa fille a abandonné son enfant comme lui l’a fait de nombreuses années auparavant et cette petite en paie le prix alors que son seul crime était d’être innocente. Sans un mot, il se tourne, se mettant de dos à la fillette et laisse sa voix couler dans les airs :

"Je suis désolé Satis........tout cela est ma faute.......j'aurai pue l'empêcher. Si j'avais su je serait revenu, je t'aurait emmener avec moi....je t'aurait offert ce a quoi tu n'a jamais eu le droit.......je suis.....désolé......tellement désolé...... aujourd'hui je m'en rend compte, j'ai fait une terrible erreur. J’aurais du rester, j'aurai du être la pour te protéger......."

Un rictus de tristesse se dessine sur les lèvres de l’enfant naïve et sans réellement réfléchir, celle ci avance lentement et semble hésiter un instant avant de soudain passer ses bras minces autour de la taille costaude de son compagnon. Les sanglots lui déchirent le visage et son corps tremble au contact de celui qui se dit être son grand-père tandis qu’elle murmure.

« Ne pleurez pas….Ne soyez pas triste…..Que vous soyez partie ou non….Cela n’aurait rien changé pour moi….Ma mère m’a délaissée…..parce qu’elle déteste mon père….et qu’elle ne veut plus avoir de lien avec lui…..Vous n’auriez rien changé….C’est son choix….Je refuse de la revoir de toute façons……Ne pleurez pas……Votre erreur se comprend…..Vous êtes immortel….Vous avez vu mourir ceux que vous aimiez sans jamais les rejoindre….Et comment auriez pu savoir que l’enfant que vous avez abandonné allait à son tour mettre un bébé au monde ? Et comment auriez vous pu deviner ce qui allait se passer plus tard ? Vous n’y pouvez rien….Vous n’auriez pas eu le droit de m’emmener…..Ce sont mes parents les responsables….Pas vous…..Et je vous imaginais mort…..Vous y êtes pour rien….Même mon cousin n’a rien pu faire alors qu’il était mon confident le plus proche….Il a tout fait pour m’aider à m’en sortir mais j’étais au plus bas…..Il a tenté de me protéger, ses parents aussi….mais la justice ne voyait rien à mes souffrances…..Elle n’accordait la garde qu’a mon père et ma mère…..Vous y êtes pour rien……Je ne vous en veux en aucun cas….. »

Sans un mot de plus, la fillette retire ses bras de la taille de son aîné et recule de quelques pas, le sourire triste demeurant à jamais sur son visage d’enfant, la tête baissée, les joues rouges. C’est la première fois qu’elle se libère ainsi, qu’elle parle librement de son histoire, même si celle ci est loin d’être révélée dans son intégralité, la première fois qu’elle pleure aussi facilement devant un inconnu, elle qui a pourtant appris à maîtriser ses émotions autant que possible, la première fois qu’elle tente de réconforter quelqu’un avec ce genre de mots.
C’est alors que le jeune homme se retourne vers elle avant de soudain fouiller dans sa poche avec une certaine vivacité. Il en ressort un canif à la lame tranchante. Presque instinctivement, elle pose un regard sur ses bras, dissimulés par les longues manches de sa fine chemise avant de détourner les pupilles sur le professeur qui, dans un geste violent, se coupe la paume. Un flot de sang semble vouloir s’échapper mais il s’estompe aussi rapidement qu’il est arrivé et la blessure se referme instantanément sous les yeux ébahis de l’enfant tandis que son interlocuteur reprend la parole.

Je n'ai pas peur d'être blesser.......quoi que tu puisse faire tu ne peut me faire de mal, j'ai vécut plus de mile cinq cent ans, j'ai participer a la chute de Rome, a la seconde guerre mondiale en passa par la guerre de cent ans. J'ai vu touts ce qu'il y avait a voir sur le genre humain j'ai cru tout avoir vécut, tout avoir connu mais aujourd'hui je me rends compte de mon erreur......."

Un étrange éclair paraît soudain traverser les prunelles d’ambre et la petite pousse un long soupir avant de lever ses yeux au ciel pour laisser échapper ces quelques mots :

« Vous avez sans doute tout vu sur les humains mais…..Avez vous vraiment tout vu ? Je peux vous prouver le contraire…. »

L’enfant se rapproche alors de son compagnon et sans un mot plonge son regard d’or dans le braise de ses pupilles et ce que le professeur y voit à cet instant, jamais il ne l’aurait imaginé, même dans ses pires cauchemars. La lueur innocente et naïve s’estompe des prunelles de sa petite fille pour laisser place à une image cauchemardesque. Au fin fond de ses pupilles d’or naît une silhouette. D’abord noir et sans aucune forme humaine, elle finit par se matérialiser dans une splendeur inhumaine. De courts cheveux noirs, épais, orné d’un large nœud couleur sang, des mèches argentées brillant dans cette étrange chevelure. Un visage de femme, couleur de pêche, des lèvres si minces, si sensuelles que bien des hommes avaient du les désirer mais cette couleur….Rouge sang comme si cette sublime créature se maquillait avec l’hémoglobine. Enfin le corps entier apparaît à la surface de l’iris. Une poitrine au plus développée, retenue juste par un court haut noir au fin duvet blanc, attaché au niveau des aisselles par un fin ruban, des jambes fines que bien des femmes complexées auraient enviées, à peine cachées par un short de la même couleur que son haut. Et une minceur inouïe à en faire pâlir d’envie les mannequins. L’étrange femme est belle, à ne pas le nier, la gente masculine ne s’est sûrement pas gênée pour monter ses sentiments envers la demoiselle mais ce charme est diabolique et le professeur n’en doute pas un seul instant tant il est fasciné et effrayé à la fois. Sa petite fille recule alors, son regard toujours pénétré dans celui de son grand-père. Elle baisse alors la tête et un long sifflement s’échappe de sa gorge tel un chien hurlant à la mort avant qu’elle ne hurle à en perdre la raison. Sa tête bascule en arrière tandis qu’un grondement sourd se fait entendre avec lenteur. C’est alors qu’une vive lumière ténébreuse entoure son corps et aveugle les alentours avant qu’elle ne s’estompe aussi rapidement qu’elle est venue. Et le jeune homme voit une scène d’horreur. Le visage enfantin et innocent de sa petite fille n’existe plus, ce n’est plus qu’une face diabolique, aux yeux de braise, aux lèvres sanglantes et aux cheveux noirs ornés de mèches argentées. La femme démoniaque lève son regard sur le professeur et celui-ci peut y voir sa folie sans aucunes limites, sa démence infinie. Un sifflement sort d’entre sa gorge tel un serpent tandis que sa voix se porte dans l’air :

« Ssssssssssss, bien le bonjour…professeur…..Mon nom est Devisla, reine de l’enfer, fille de Satan….Ssssss, ravie de vous connaître….Le grand père de ma maitresse….Hinhin….Ssssss »

Ce n’est pas cette tonalité maléfique, ce physique à en rendre fou plus d’un, ou cette folie terrifiante qui fait légèrement trembler le jeune homme. C’est cette effroyable puissance, une magie sans frontières, des pouvoirs démoniaques et à l’entendre, elle n’est pas n’importe qui. Tout magicien digne de ce nom connait de réputation la terrible Devisla, cette princesse démente qui tue tout ceux qui se mettent en travers de son chemin, recherchée depuis des années dans le monde des démons, même les magiciens veulent bénéficier de la gloire que promettrait sa capture mais jusqu'à présent aucun être n’a réussi, la ruse de la belle l’emporte souvent et ses capacités au combat sont terrifiantes. Mais surtout, le plus cauchemardesque, c’est que cette femme partage le corps et l’âme d’une petite fille innocente et naïve, qui plus est, est le fruit de la descendance du garçon. Un dernier sifflement résonne dans l’air tandis que la superbe princesse infernale adresse un signe de la main au professeur d’une manière provocante, elle qui est recherchée, avant de s’estomper à la manière d’un rêve pour laisser sa place à l’enfant candide, aux longs cheveux de parme et au regard d’ambre. La fillette est assise sur le sol, la tête en arrière, la respiration haletante tandis qu’elle réussit à articuler après quelques efforts.

« Vous….Vous voyez…..Vous avez vu….ce que je suis…..C’est elle l’immortelle…..Je l’héberge…..bien malgré moi…..Je suis dangereuse….Bien qu’immortel…..vu qu’elle l’est…aussi…Elle….pourrait vraiment vous blesser….Elle est une démone…..Je…Je ne veux pas….vous faire du mal…. »

L’enfant continue de respirer avec certaines difficultés, la main sur le cœur, de légères gouttes de sueur coulant sur son visage puéril. C’est alors que le professeur s’est approché d’elle avant de poser sa main sur la joue de la petite avec mille douceurs. Celle-ci se sent rougir tandis qu’elle fixe son interlocuteur avec naïveté. Un flot de sentiments, de bonheur intense rayonne sur son visage mur mais ses prunelles reflètent une grande tristesse, sa longue, trop longue solitude. Pourtant la voix sortant de sa gorge est sincère et pleine d’émotions.

"Ne te juge pas si sévèrement......tu es mon sang, ma chair et ma vie. Je ne être pas comme mon statut a ton égard devrait me l'imposer et j'ai bien l'intention de remédier a cela, laisse moi t'offrir le plus cadeau qu’'il est possible de recevoir, laisse moi te donner ce que tu n’as jamais eu.....laisse moi entrer dans ta vie........laisse moi être celui que j’aurais toujours du être, laisse moi prendre soin de toi. Je ne demande pas de t'ouvrir a moi complètement, on a tous le droit a un jardin secret, je veux juste que tu me donne ma chance. Je sais que cela peut paraître soudain et sa l'est, mais il faut accepter ce que la vie nous offre, nous avons la une opportunité comme beaucoup en demande, a nous d'avoir le courage de la saisir. Tu es ma petite fille Satis, la fille de ma fille, laisse moi une chance de rattraper mes erreurs."

Un long silence suit cette proposition dite avec le plus grand des sérieux. La petite Satis sent sa respiration se couper et son corps se met à trembler. Ses pupilles se remplissent de nouveau de larmes et les sanglots s’écoulent sur ses joues avec lenteur. Elle ne dit rien durant quelques secondes avant de répondre, la voix tremblante, la tête baissée, le visage rouge.

« Je……Je me juge comme je le pense…..Dangereuse et pas digne d’être aimée…..Je peut être ce que vous voulez……Mais j’ai si peur….tellement peur de vous faire du mal à cause de Devisla….Elle saura trouver la faille en vous…..et si terrifiée…..J’ai perdu le gout de la vie…..Je n’arrive plus à vivre correctement…..Seuls la peinture, le chant et la nature me font sourire quelque peu…… Vous avez sans doute fait une erreur….mais elle est compréhensible…..Si vous entrez dans ma vie….Vous risquez de le regretter…. Mais…..au fond de mon cœur….Une voix me dit que je mérite le bonheur…..que je peux être aimée…..mais je ne sais pas….J’ai tellement souffert…. »

Les sanglots continuent de défiler sur ses joues couleur de pêche tandis qu’elle prend son médaillon accroché à son cou. Une chaine en argent ou siège la forme d’un carré parfait. La petite ouvre le bijou et semble songeuse durant quelques secondes. A l’intérieur, une photo, une simple photographie. Un petit garçon aux courts cheveux blonds et aux prunelles caramel rit face à l’objectif tandis que ses bras entourent l’épaule d’une fillette à la chevelure parme et aux pupilles d’or et un merveilleux sourire enfantin règne sur son visage. Elle paraissait heureuse. L’enfant contemple ce beau souvenir tandis qu’un murmure lui échappe, comme adressé à elle-même.

« Robin-Kun……Pour te rendre heureux…et pour que tu sois fier de moi…..Je vais le faire….Tu me manques cousin…..Pour que j’ai une chance de revoir ton sourire….un sourire fier…..Je t’aime de tout mon être…. »

Les pleurs s’estompent peu à peu avant de n’être plus qu’effacées. Un sourire se dessine sur le visage de la fillette et elle relève la tête vers son compagnon. Ses yeux d’ambre brillent pour la première fois depuis longtemps et elle prend doucement une main du garçon pour la serrer dans la sienne avec délicatesse tandis qu’elle s’entend répondre.

« Je…..Je vous remercie de la chance que vous m’offrez…..N’ayez crainte…..J’ai confiance en vous….Je pourrais peut être vous ouvrir mon cœur….. Il est vrai que je n’ai jamais eu droit à un bonheur véritable….Mais avec vous….Je sens que ça sera
différent…..parce que….Vous semblez m’aimer avant même de me connaitre véritablement…..Soyez conscient que ça peut être difficile pour vous…..Mais j’accepte….Je….Je suis heureuse d’être votre petite fille……Avec vous…Je sens que je peux reprendre gout à mon existence….et enfin avancer dans la lumière…..Merci……Pa….Papy…. »

Les derniers mots s’essoufflent dans un léger sanglot que l’enfant n’a pas su retenir et sans réellement réfléchir, elle se blottit contre le torse de son aîné, les yeux fermés, les quelques sillons de larmes coulant sur ses joues. La nature les entourant ne fait plus aucun bruit, tout est silencieux, comme pour respecter leur intimité. Jamais elle n’a assistée à une aussi belle scène sauf qu’elle n’a rien de théâtrale, c’est la réalité….

Sabishii fut plus qu'étonner lorsqu'il assista a la transformation de Satis, c'était malgré ses 1500 ans la première foi qu'il observait pareil phénomène. Il se força néanmoins a garder son calme, il avait face a lui sa petite fille Satis et rien ne changera cela, ni une princesse démone ni personne. Il assista sans a mot au retour de Satis

"Ne te juge pas si sévèrement......tu es mon sang, ma chair et ma vie. Je ne être pas comme mon statut a ton égard devrait me l'imposer et j'ai bien l'intention de remédier a cela, laisse moi t'offrir le plus cadeau qu’'il est possible de recevoir, laisse moi te donner ce que tu n’as jamais eu.....laisse moi entrer dans ta vie........laisse moi être celui que j’aurais toujours du être, laisse moi prendre soin de toi. Je ne demande pas de t'ouvrir a moi complètement, on a tous le droit a un jardin secret, je veux juste que tu me donne ma chance. Je sais que cela peut paraître soudain et sa l'est, mais il faut accepter ce que la vie nous offre, nous avons la une opportunité comme beaucoup en demande, a nous d'avoir le courage de la saisir. Tu es ma petite fille Satis, la fille de ma fille, laisse moi une chance de rattraper mes erreurs."

« Je……Je me juge comme je le pense…..Dangereuse et pas digne d’être aimée…..Je peut être ce que vous voulez……Mais j’ai si peur….tellement peur de vous faire du mal à cause de Devisla….Elle saura trouver la faille en vous…..et si terrifiée…..J’ai perdu le gout de la vie…..Je n’arrive plus à vivre correctement…..Seuls la peinture, le chant et la nature me font sourire quelque peu…… Vous avez sans doute fait une erreur….mais elle est compréhensible…..Si vous entrez dans ma vie….Vous risquez de le regretter…. Mais…..au fond de mon cœur….Une voix me dit que je mérite le bonheur…..que je peux être aimée…..mais je ne sais pas….J’ai tellement souffert…. »

Au fond de lui sabishii savait qu'elle pensait ce qu'elle disait, c'était comme si elle avait un jugement d'elle si sombre qu'elle ne s'était jamais permis d'être heureuse. Sabishii eu l'impression en l'écoutant que ce démon avait dominer la vie de sa petite fille depuis bien longtemps. Il s'approcha lentement se sa petite fille et la prit dans ses bras sans prévenir, lui offrant pour la première fois une entrainte réconfortante.

"Ne la laisse pas dominer ta vie, tu est Satis, et rien ne personne ne pourra changer cela, jamais."

Sabishii la laissa alors à ses propros penser, il l'écouta parler brièvement de son cousin et attendis que les larmes de sa petite fille s'estompe tout en continuant de la serrer contre lui. Il s'écarta quelque peu et desserra sont entrainte lorsque qu'il entendit les sanglot de sa petite fille s'estomper. Satis prit la main de sabishii avant de prononcer quelques mots qui agir comme un grand feu dans le coeur de sabishii, lui réchauffant tout sont être.

« Je…..Je vous remercie de la chance que vous m’offrez…..N’ayez crainte…..J’ai confiance en vous….Je pourrais peut être vous ouvrir mon cœur….. Il est vrai que je n’ai jamais eu droit à un bonheur véritable….Mais avec vous….Je sens que ça sera
différent…..parce que….Vous semblez m’aimer avant même de me connaitre véritablement…..Soyez conscient que ça peut être difficile pour vous…..Mais j’accepte….Je….Je suis heureuse d’être votre petite fille……Avec vous…Je sens que je peux reprendre gout à mon existence….et enfin avancer dans la lumière…..Merci……Pa….Papy…. »

Sabishii laissa dans un sourire sa petite fille se blottir contre lui et se laissa aller au bonheur de serrer dans ses bras sa petite fille et déposa un baiser sur le front de cette dernière. Enfin, oui enfin il avait trouver sa place et c'était prêt de sa famille, il avait du la quitter et la retrouver pour le découvrir mais a présent il ferait tut pour protéger Satis même contre cette démone.

"papy, voila qui ne me rajeunit pas......ma petite Satis.....j'aimerait t'offrir un cadeau pour concrétiser ces retrouvaille."

Sabishii fouilla dans la poche de son manteau rouge et en tira un pièce de cuivre circulaire de cinq centimètre de diamètre sur cette dernière était graver un griffon autour du quel on pouvait lire "force et honneur".

"Il y a quelque siècle j'était châtelain et je possédait quelque terre, le griffon était alors le symbole de mes terre, on peu donc dire que se sont les armoirie familiale, je croit qu'il est temps qu'elle passe a la génération suivante non?"

un sourire sur les lèvres il lui tendis l'objet.

En cette belle après midi de chaleur, le soleil frappe le monde de ses puissants rayons tandis que la cascade chante dans le son habituel de la lourde chute d'eau. Sur l'herbe, deux silhouettes se dessinent.Un adulte et un enfant à deviner les contours de ces ombres. Une petite fille au visage innocent, ses longs cheveux de parme coulant avec grâce dans son dos, ses prunelles couleur de l'or, sa taille mince et ses jambes fines font d'elle une fillette agréable à regarder tant sa naïveté et son étrange physique font plaisir à voir. Face à elle, un jeune homme d'une vingtaine d'années, une longue chevelure noire et de superbes yeux de braise. Tout deux restent plongés dans leurs pensées durant de longues secondes, les larmes de l'enfant s'estompant petit à petit avant que soudain, le garçon ne serre la petite contre lui, ses bras entourant la taille de guêpe de celle ci tandis que sa douce vois ne parte de nouveau dans les airs :

"Ne la laisse pas dominer ta vie, tu es Satis, et rien ni personne ne changera cela, jamais"

Un sentiment de tristesse passe soudain dans les pupilles de la fillette et elle secoue doucement la tête, les joues rouges, avant de répondre avec lenteur

"Vous....Vous vous trompez......Je n'ai jamais été moi même....On m'a manipulé du début à la fin.....Je vais vous racontez...."

L'enfant se dégage lentement des bras réconfortants de celui qui se dit être son grand père, pourtant la première étreinte sincère qu'elle n'a pas eu depuis longtemps, trop longtemps. Elle avance de quelques pas et reste silencieuse quelques secondes, les bras croisés, les cheveux au vent, le regard fixé au loin, tournant le dos au professeur. Elle inspire longuement avant de se lancer dans la tirade tragique de sa vie.

"Mon histoire commence le 24 Décembre 1996.....Je suis née cinq minutes après mon cousin Robin, le fils de la sœur de mon père....Nous avons vécu quatre ans dans un quartier d'Athènes avant de partir au Japon pour raisons professionnelles.....Robin et moi avons été séparés.....Lors de ma 5° année, mes parents commencèrent à se crier dessus sans arrêts, n'étant jamais d'accord, ils ne me regardaient même plus....Lors de notre 6°anniversaire, la famille fut réunie mais une violente dispute éclata....Ma mère quitta la table...pour ne plus jamais revenir....Peu après le divorce fut prononcé et je fus confié à mon père pour la semaine et à ma mère le week end mais comme je vous l'ai déjà raconté....Elle m'a méprisé et abandonné....Malheureusement ce n'est pas tout....A partir de mes 7 ans, mon père eut une attitude étrange avec moi.....Il commença à me tripoter, me caresser, j'avais mal et surtout très peur...Il ne cessait de me dire que c'était normal et je le croyais.....Ce manège incestueux dura plus de trois ans durant lesquels je fut souvent violée et maltraitée.....et ma mènre ne voyait rien....ou ne voulait rien voir....j'ai tenté de lui en parler....mais elle ne m'écoutait pas....Robin m'a cru mais que pouvait-il faire, il était un enfant et ses parents ne l'ont jamais cru....A ma onzième année, victime d'un énième viol, je me rendis compte que ma vie n'avait plus de sens...Personne ne m'aidait, j'avais mal, je pleurais et étais souvent malade.....Je...Je fis une tentative de suicide....J'ai voulu me taillader les veines et partir de ce maude mondit...."

Le longs discours s'arrête un instant tandis que la petite relève ses manches fines laissant entrevoir de longues cicatrices rougeâtres et les traces d'une souffrance inimaginable. La fillette se tourne vers le jeune homme et montre ses blessures d'un léger signe de tête avant de continuer d'une voix morne et vide d'émotions.

"J'ai survécu à ce présuicide grâce à ma tante qui m'a découverte dans sa salle de bains, le bras en sang, inanimée....Ce manège dura près d'un année où les rechutes s'accumulaient tandis que mon père, ayant compris les raisons de mon geste, devint encore plus violent qu'a l'ordinaire...Je lui servais de punching ball et d'objet sexuel.....Il osa même inviter quellques uns de ses amis pédophiles à venir "jouer" avec moi comme il disait.....Et je recommencais mes conneries, encore et toujours.....Je finis à l'hopital dans un état très grave, les bras tailladés, l'estomac rempli de somnifères....J'ai eu la chance de m'en sortir vivante....J'eus enfin le courage de dénoncer mon père au medecin qui alerta la police et la justice.....Maintenant il est en prison...Mais peut sortir à tout moment....Mais songez que durant tout ce temps....Ma mère n'est jamais me voir à l'hopital.....Robin, tout les jours quasiment, ses parents souvent mais elle, jamais....Elle savait la vérité mais refusait de me voir.....Pour elle, je n'étais que l'erreur de sa vie.....C'est à mes douze ans que Devisla vint....Elle était habillée comme vous l'avez vu....Je devais avouer qu'elle me fascinait tant je la trouvais superbe.....Mais je me suis laissé manipulé....Elle m'a assuré la vengeance contre mon père, ma mère, ma vie entière....Elle disait que je serais plus forte....C'est vrai....Aujourd'hui, ma magie est libéré grâce à elle mais....J'ignorais le prix à payer....Le partage de mon âme, de mon corps, mes pensées.....et le rejet des autres pour mes prunelles parfois étranges, tantôt doré, tantôt rouge selon mes émotions....et cette folie qui menace de sortir....grâce à Devisla, je gagnerais sans doute quelques années de plus sur ma vie....Elle m'a donné un peu de son immortalité.....mais elle m'a piégée.....Toute ma vie n'a été que manipulations, mensonges, coups, cris et violences...."

Sa longue tirade s'efface dans un son de légers sanglots et elle serre les pongs tandis qu'elle sent son corps trembler. C'est la première fois qu'elle évoque son passé d'un bloc, la première fois qu'elle se confie autant, la seule personne qui en sait autant est son cousin bien aimé....Jamais elle n'avait parlé ainsi....Elle l'enfant timide, réservé et impitoyable envers elle même....
C'est alors qu'elle s'était laissé aller à ses sentiments et se glisse entre les bras de son "géniteur" pour pleurer en silence quelques secondes tandis que le jeune homme sent une bouffée de bonheur envahir son coeur. Enfin, il serre dans ses bras sa petite fille qu'il n'a jamais connu, le fruit de ses actions passées, le don de ses entrailles. Ses lèvres déposent un doux baiser sur le front de l'enfant et sent le corps de celle ci frisonner légèrement à ce contact peu habituel pour elle. Il a enfin retrouvé sa famille et sait qu'il fera tout pour protéger et aimer Satis ce qu'elle n'a sans doute jamais eu, si ce n'est que du nommé Robin à qui elle semble tenir énormément.Le silence intime se rompt après quelques secondes, un sourire presque amusé étirant les lèvres de l'homme responsable.

"Papy, voilà qui ne me rajeunit pas....Ma petite Satis...J'aimerais t'offrir un cadeau pour concrétiser nos retrouvailles...."

La fillette lève sur lui un regard surpris et le regarde fouiller dans sa poche avec innocence. Après un instant, le jeune homme sort une pièce de bronze, de quelques centimètres de diamètre, circulaire. La forme d'un griffon, cet oiseau majestueux, se dessine à l'intérieur et sur le dessus les mots "Force et honneur" y ont été gravés dans un sentiment de fierté évident.Elle semble très ancienne. La petite fixe l'objet avec naïveté avant qu'elle ne lève le visage vers son grand père qui s'entreprend de lui fournir des explications.

"Il y'a quelques siècles, j'étais châtelain, et je possédais quelques terres, le griffon était alors le symbole de mes terres, on peut donc dire que se sont les armoiries familiales, je crois qu'il est temps qu'elle passe à la génération suivante non ?"

Un sourire se peint sur son visage tandis qu'il tend la pièce à la petite . Celle ci a les yeux brillants d'émotions et elle prend le précieux objet d'une main timide, les joues rouges avant de l'examiner attentivement, son regard emplit de naïveté avant qu'elle ne serre la petite pièce dans sa main d'enfant. Un sourire éclaire son visage tandis qu'elle s'adresse à son grand père avec timidité et innocence.

"Merci beaucoup !! C'est un beau cadeau, cette pièce est très belle....J'en prendrais soin, c'est promis.....Et ne t'en fais pas....Tu as beau avoir plus de 1500 ans.....Ton apprence te rend jeune.....Et si tu es mon grand père...Faut bien que je te donne un nom, non ? Si tu n'aimes pas Papy, dis moi autre chose....."

C'est à cet instant que la fillette se rend compte d'une chose et ses joues rougissent sous la révélation de cette légère erreur. En quelques minutes, elle est passé du vouvoiement au tutoiement. Elle s'en sent rougir de gêne. Sa bonne éducation lui est resté et elle ne tutoie les gens que si elle les cotoie régulièrement comme ses camarades de classe ou avec Robin mais jamais elle n'a tutoyé un adulte ainsi....Il fait désormais partie de sa famille mais elle trouvait normal de le vouvoyer, étant bien plus âgé et plus mûr qu'elle. Elle se promit de rectifier son erreur au plus vite tandis qu'elle garde le sourire, la pièce serré dans son poing, la gourmette d'argent brillante à son poignet, les yeux étincelants...

Sabishii ecouta le récit de sa petite fille, le récit d'une histoire bien triste qui fit naître un soupçon de colère en lui, comment sa propre fille avait elle pu se comporter de la sorte et comment avait elle pus épouser un tel homme, mais pendant un instant il songea que si elle ne l'avait pas fait il aurait sans doute jamais rencontrer sa petite fille. Comme il l'avait vue a de si nombreuse reprise, du plus grand mal pouvait naître le plus grand bien. Il posa son regard sur sa petite fille, elle avait vécut et maintenant elle vivrait le meilleur. La vie était faite ainsi, cruel, vil, mis le jour succédait toujours à la nuit.....et inversement.

Sabishii offrit a cet instant les armoirie familiale, ou en tout cas ce qu'il considérait comme tel, la jeune fille sembla ravit de se présent.

"Merci beaucoup !! C'est un beau cadeau, cette pièce est très belle....J'en prendrais soin, c'est promis.....Et ne t'en fais pas....Tu as beau avoir plus de 1500 ans.....Ton apprence te rend jeune.....Et si tu es mon grand père...Faut bien que je te donne un nom, non ? Si tu n'aimes pas Papy, dis moi autre chose....."

"Appelle moi comme tu le souhaite, grand père, papy, sabishii cela importe peu. Je te demanderait juste une chose........appelle moi monsieur si jamais tu te retrouve a être mon élève....je doute de pouvoir garder le respect de mes élèves si tu m'appelle papy en classe."

Un léger sourire ponctua alors ses parole, mais la penser de Sabishii revenait sans cesse sur ce que sa petite fille lui avait raconter au sujet de son passer. Il retira ainsi ses chaussure, remonta le bas de son pantalons et s'asseya sur le bord du lac que formait la chute dos. Les pieds et le bas des mollet dans l'eau il invita sa petite fille a faire de même.

"Tu a eu une vie difficile Satis.......tu a vécu le pire et je te promet que je ferait en sorte que tu vive le meilleurs a présent! Bien, tu ma raconter ton histoire mais tu ne sait toujours rien de moi....je vais rectifier cela.
Bien, je suis né en l'an 625, j'ai prit la vie de ma mère lorsque je suis né et j'ai été élevé par mon père dans un village féodal. En grandissant j'ai vite attirer foudre et jalousie sur moi car passer les 25 ans mon corps ne vieillissait plus. Suite a une série d'événements j'ai alors quitter le village pour errer ici et la pendant 500 ans. C'est d'ailleurs pendant cette période que j'ai posséder un château des hommes et une terre, même si cela c'est solder par le massacre de tous ce que j'avait par un voisin un peu trop belliqueux.
Mais passons, j'ai alors rencontrer la première femme de ma vie en 1450......je l'ai vu mourir de maladie en 1500.....tandis que mon fils jaloux de ma jeunesse éternel a fini également part mourir de vieillesse sans laisser aucun héritier.
J'ai donc reprit la route jusque récamment et j'ai rencontrer ta grand mère....tu connait la suite.
Je suis conscient que cela est peu mais il est difficile de résumer 1500 ans de vie en quelque minute."

Sabishii adressa un sourire à sa nouvelle protéger, à sa petite fille retrouver. Il regarda le ciel et ne constata qu'aucun nuage ne menaçait le soleil de briller et de dispenser sa douce chaleur .

"Si on passait au chose sérieuse?"

Tout en prononcent ses mots il plaça sa main dans le dos de sa petite fille et la poussa doucement dans l'eau. Dans un grand sourire il prononça quelque mots, il était bien décider de remplir son rôle de grand père et s'amuser avec sa petite fille en faisait partit.

"Elle et bonne?"

Le soleil est à son apogée en cette après midi peu ordinaire.La chaleur martyrise la nature peu habituée à cette excès de rayons lumineux. Pourtant tout n'est que sourire parmi cette clairière. Le son de la cascade résonne dans l'air et le doux clapotis de l'eau vient compléter cette douce harmonie. Parmi les rares ombres de ce lieu enchanteur, deux silhouettes se distinguent. Assise dans l'herbe, l'enfant fixe son ainé avec attention, ses prunelles dorées brillantes de sentiments, le sourire aux lèvres. Elle l'écoute prendre par la parole pour la énième fois mais sans jamais se lasser de l'entendre :

"Appelle moi comme tu le souhaite, grand père, papy, sabishii cela importe peu. Je te demanderait juste une chose........appelle moi monsieur si jamais tu te retrouve a être mon élève....je doute de pouvoir garder le respect de mes élèves si tu m'appelle papy en classe."

Un sourire amusé se dessine sur les lèvres de la petite fille et elle hoche la tête avec compréhension avant que ses mains d'enfant n'attrape l'une de son grand père. Dans son autre poing brille une pièce ancienne en bronze ou le dessin d'un griffon a été gravé avec fierté. La fillette ne cesse pas un seul instant de sourire tandis que sa voix innocente revient planer dans l'air :

"Ne t'en fais pas....Je t'appellerai Papy lorsque nous serons entre nous....Et Monsieur si je te croise au pensionnat....Mais tu n'as pas de grand soucis à te faire avant un moment....Tu enseignes la philosophie....Et cette matière ne s'apprend généralement qu'en dernière année de lycée et dans les grandes écoles.....sauf si on prend la philo comme option....Je n'ai que treize ans, je suis en première année de collège et je n'ai pas pris cette matière en option donc....Tu ne risques pas de m'avoir dans ta classe avant un moment......."

L'enfant continue de sourire tandis qu'elle se sent malgré elle rougir encore une fois. Une fois de plus, elle a tutoyé son grand père. De son terrible passé, elle a gardé une bonne éducation et ne s'autorisait jamais à parler à un adulte responsable de cette façon sauf à ses grands parents, son oncle et sa tante mais ici, elle a beau l'avoir rencontré comme étant le père de sa mère, elle ne peut s'empêcher de rougir face à son tutoiement trop rapide à ses yeux. C'est alors que le jeune homme s'est levé sans un mot avant de s'avancer jusqu'au bord de l'eau pour finalement tranquillement enlever ses chaussures et relever le bas de son pantalon afin de se rafraichir. Il plonge les pieds et les mollets dans l'eau froide de la rivière et d'un sourire invite sa petite fille à le rejoindre ce qu'elle fait sans hésiter. Assis côte à côte, personne ne dit mot durant quelques secondes tandis que l'enfant fait tremper ses chevilles avec une expression candide. Elle bat l'eau avec ses pieds en souriant naïvement. Le jeune homme la regarde en souriant avant de prendre la parole avec un sérieux implacable :

"Tu a eu une vie difficile Satis.......tu a vécu le pire et je te promet que je ferait en sorte que tu vive le meilleurs a présent! Bien, tu ma raconter ton histoire mais tu ne sait toujours rien de moi....je vais rectifier cela.
Bien, je suis né en l'an 625, j'ai prit la vie de ma mère lorsque je suis né
et j'ai été élevé par mon père dans un village féodal. En grandissant j'ai vite attirer foudre et jalousie sur moi car passer les 25 ans mon corps ne vieillissait plus. Suite a une série d'événements j'ai alors quitter le village pour errer ici et la pendant 500 ans. C'est d'ailleurs pendant cette période que j'ai posséder un château des hommes et une terre, même si cela c'est solder par le massacre de tous ce que j'avais par un voisin un peu trop belliqueux. Mais passons, j'ai alors rencontrer la première femme de ma vie en 1450......je l'ai vu mourir de maladie en 1500.....tandis que mon fils jaloux de ma jeunesse éternel a fini également part mourir de vieillesse sans
laisser aucun héritier. J'ai donc reprit la route jusque récemment et j'ai rencontrer ta grand mère....tu connait la suite. Je suis conscient que cela est peu mais il est difficile de résumer 1500 ans de vie en quelque minute."

Un doux sourire passe sur le visage de la fillette et ses yeux d'ambres sont toujours aussi brillants tandis qu'elle murmure doucement :

"Ne t'inquiètes pas....Ce résumé suffit amplement....Je comprend très bien ce qui a pu t'arriver.....Je.....Je sais à présent qu'avec toi, j'aurais enfin une vie heureuse.....Tu ne pourras jamais refaire le passé mais que tu sois là me rend heureuse....Parce qu'a part Robin....Personne ne m'a témoigné autant d'affection....Les seuls à me manifester de l'intérêt sont les garçons.....Mais ils ont tous des idées déplacées à mon égard.....Être immortel est sans doute un don empoisonné...Moi ressembler à une femme, ou presque, à treize ans n'apporte pas que des avantages....Mon physique ne m'a pas toujours fait des cadeaux...."

Les paroles de la petite s'efface dans un soupir tandis qu'elle regarde au loin, les yeux rêveurs, un mince rictus sur les lèvres. Le garçon lui adresse un large sourire qu'elle lui rend sans hésiter. Celui ci lève la tête vers le ciel. Le soleil est toujours présent, offrant sa chaleur aux alentours par le pouvoir de ses rayons immortels. La voix du professeur revient alors s'étendre dans l'air dans ces quelques mots :

"Si on passait aux choses sérieuses ?"

La fillette lève sur lui un regard étonné tandis que sa voix puérile sort de sa gorge dans une interrogation.

"Que veux tu dire ? Eh....."

Une main sur son dos, le garçon pousse légèrement l'enfant la forçant à renter dans l'eau,celle ci perd l'équilibre, surprise par le geste et la force de son ainé. Ce qui devait arriver arriva. Elle bascule dans l'eau et se retrouve assise dans la rivière, la jupe trempée, sa fine chemise maculée de gouttelettes, ses cheveux pas loin de subir le même sort. Elle se relève avec une légère grimace amusée tandis que son grand père la regarde en souriant avant de lui demander si elle trouvait l'eau bonne à son gout. L'enfant hoche la tête avant de sortir de la rivière et lâcher ces quelques mots, sourire aux lèvres.

"Très bonne...Mais je n'aime pas me baigner habillée....J'emporte toujours un maillot ici....Je m'habille, je laisse ma jupe sécher....et je viens....te faire payer ta farce, cher papy...."

Ces derniers mots, elle les a murmurés pour elle même, si bas qu'elle est quasiment certaine que son ainé ne les entendra pas. Elle s'avance sur l'herbe et se dirige vers son sac à dos dans lequel elle fouille avec attention. Elle s'en va ensuite à l'arrière d'un large buisson, à l'orée de la forêt et enlève sa jupe blanche, trempée. Elle enlève ses sous vêtements et les remplace par un maillot de bain deux pièces de couleur blanche argentée. Après quelques secondes, elle sort de sa cachette et étend ses habits mouillés sur le sol avant de revenir au bord de la rivière et se jeter à l'eau avec grâce. Sa tête disparait de la surface et elle nage durant quelques secondes, heureuse, avant de revenir vers la berge, trempée de la tête aux pieds, le sourire aux lèvres, une expression à la fois provocante et amusée sur le visage

"Alors tu viens ? Ou je dois aller te chercher, Papy ?"

A ces mots, elle commence à envoyer gicler l'eau avec force en direction de son compagnon et l'arrose autant qu'elle le peut. Un éclat de rire enfantin sort de sa gorge dans un son puéril, pareil à celui d'une hilarité de bébé. Elle rit de tout cœur tout en arrosant son ainé avec joie avant de s'enfuir en nageant. Sa maitrise de la nage et sa parfaite connaissance de la rivière prouve que ce n'est pas la première fois qu'elle se baigne ici. Elle ne cesse de rire à la manière d'un bébé. Le bonheur semble s'être enfin installé dans son âme et pour rien au monde, elle ne le laissera partir.

Sabishi regardait un sourire aux lèvres sa petite fille sortir de l'eau pour aller se changer, il attendit patiemment quelque seconde avant de la voir réapparaître. L'espace d'un instant il cru voir sa fille...il faut que ainsi vêtu elle lui ressemblait encore plus. Sabishii se promit alors qu'il lui offrirait la robe de soirée que sa grand mère portait au même age lorsqu'elle irait a un bal.

Il fut tirer de sa rêverie par une éclaboussure qui lui donna un avant goût de la température de l'eau.

"Alors tu viens ? Où je dois aller te chercher, Papy ?"

"j'arrive, laisse moi le temps de mettre quelque chose de plus.... approprier."

Sabishii se retira quelque instant derrière un épais buisson. Là il ôta son manteau et l’ensemble de ses vêtement tranquillement avant d'enfiler un short de bain qu'il avait emporter lorsqu'il avait vu toute cette eau depuis le pensionna. Rapidement changer il quitta sa cachette pour retourner auprès de sa petite fille.
Son corps avait la marque des siècles de vie qu'il avait vécut, de nombreuse cicatrice de taille diverse parsemait l'ensemble de son corps, comme des vestiges de toutes les guerres auquel il avait participé. Une musculature légère se dessinait également sur sa silhouette.

Sans plus attendre il se mit à courir vers le lac pour exécuter un plongeon.... presque parfait qui termina par un magnifique plat. Sabishii se redressa d'un bon la main poser sur son ventre, sa figure dessinant une rictus de douleur qui disparut en quelque seconde.

"Humpf.......sa m'apprendra a être si.........imprudent. Comme quoi j'ai beau avoir 1500 ans je continu a en apprendre tout les jours."

Sabishii recadra son attention vers sa petite fille.

"Hohoho, ne crois pas que je t'oublie petite chipie, je déteste me faire éclabousser et j'ai bien l'intention de le prouver....j'espère que tu nage vite?"

Sans prévenir il s'élança dans un crowl pour rejoindre la petite fille qui continuait à nager dans le lac. Il la rattrapa grâce a l'avantage que lui procurait sa taille, mais soupçonna cependant sa fille de l'avoir laisser la rattraper car elle semblait être une nageuse hors pair. Plaçant ses main sur les hanche de sa petit fille il la fit disparaître sous l'eau quelque seconde avant de la remonter et de la lâcher.

"Tu ne devrait pas sous estimer ton grand père ma toute petite fille."

Un rire doux ponctua cette déclaration, Sabishii se rendit alors compte qu'il n'avait pas rit de bon coeur depuis bien longtemps et dans un sourire silencieux remercia sa petite fille. Mais ce qui lui faisait de loin plus plaisir c'était de voir un sourire franc sur le visage de sa petite Satis qui semblait enfin avoir trouver le bonheur il se dit alors qu'une éternité de solitude c'était bien peu donner pour pouvoir vivre de moment comme celui ci.

"je suis heureux de t'avoir retrouver Satis.....vraiment très heureux."

L'eau froide caresse le corps de la petite fille et ses muscles s'habituent à cette basse température. Ses bras et ses jambes se coordonnent avec grâce tandis qu'elle exécute les mouvements de la nage avec facilités. Ses longs cheveux, à présent trempés, tombent merveilleusement dans son dos nu. Un éclat de rire enfantin s'échappe de sa gorge tandis qu'elle se libère dans la rivière, profitant d'un rare moment de liberté et d'amusement, sauf que cette fois ci elle n'est pas seule. Elle pose son regard d'ambre sur son grand père qui sort ses pieds de l'eau avant de se dissimuler derrière un épais buisson pour aller se changer à son tour. Ce que l'enfant ignore cependant c'est l'effet qu'elle a eu sur le jeune homme lorsqu'elle s'était montrée, seulement habillée d'un mince maillot de bain deux pièces. Elle ressemble tant à sa mère qu'a cet instant le garçon a l'impression de revenir des années en arrière, alors que sa fille était encore une enfant, se baignant dans la rivière alors qu'il était sans doute avec son épouse.
Lorsque le garçon revient enfin, la fillette peut constater le nombre incalculable de cicatrices zébrant son corps, sans doute des vestiges de guerre terribles auxquelles il n'a eu d'autre choix que de survivre. Une fine musculature venait orner ce corps de jeune homme. La petite le voit courir droit vers la rivière avant de plonger avec grâce pour finalement atterrir sur le ventre dans un magnifique plat. Il se redresse d'un bond, la main sur le ventre, une légère grimace sur les lèvres. Une immense hilarité de bébé s'échappe de la gorge de la fillette tandis que son corps est secoué de tremblements de rire tandis que son ainé laisse ressortir un léger râle.

"Humpf.......sa m'apprendra a être si.........imprudent. Comme quoi j'ai beau avoir 1500 ans je continu a en apprendre tout les jours."

"Ça t'apprendra à vouloir autant frimer, Papy !!Surtout en voulant plonger dans une rivière aussi peu profonde !!"

Le garçon repose son regard sur l'enfant et un sourire amusé déforme ses lèvres tandis qu'il murmure doucement.

"Hohoho, ne crois pas que je t'oublie petite chipie, je déteste me faire éclabousser et j'ai bien l'intention de le prouver....j'espère que tu nage vite?"

Une lueur de défi et de jeu se met à briller dans les prunelles d'ambre de la petite et sans un mot se tourne rapidement pour s'enfuit en nageant avec grâce. Il est évident qu'elle a de l'entrainement mais étrangement elle ralentit comme pour laisser son ainé la rattraper. Cependant la grande taille de celui ci comparé à la taille enfantine de sa petite fille lui donne un avantage certain mais le poids de l'enfant aurait du l'aider mais elle ne semble pas vouloir tellement s'enfuir. De douces mains se posent sur ses hanches et un léger rire de bébé lui échappe avant que sa tête ne s'enfonce sous l'eau durant quelques secondes durant lesquelles elle peut voir combien la rivière était claire, les cailloux, la rare faune et flore, tout est visible. Après quelques instant, elle remonte à la surface sous la force du professeur. Une hilarité semblable à un gazouillement de bébé lui échappe de nouveau tandis que son géniteur la lâche doucement pour lui murmurer avec lenteur :

"Tu ne devras pas sous estimer ton grand père ma toute petite fille..."

La fillette continue de rire durant quelques secondes avant de se tourner vers son ainé pour le fixer de ses yeux dorés, une lueur de défi étincelant dans ses prunelles innocentes. Sans un mot, elle s'avance au plus profond de la rivière tandis que son grand père lui sourit doucement, semblant plus heureux qu'il ne l'a jamais été. Une éternité s'est déroulé pour lui mais c'est si peu comparé à ces instants de bonheur avec celle qu'il n'avait jamais connu. La petite, elle, semblait le cœur en joie, sentiment qu'elle n'avait plus depuis des années, bien décidée à le garder. La voix du jeune homme revient alors résonner dans l'air arrachant un merveilleux sourire à la fillette :

"Je suis heureux de t'avoir retrouvé Satis....Vraiment très heureux..."

L'enfant laisse ses yeux étinceler une nouvelle fois et elle se rapproche de son ainé pour finalement se blottir contre lui, ses petits bras entourant la taille costaude du jeune homme, tandis que sa voix candide lui répond doucement :

"Moi aussi Papy......Moi aussi, je suis heureuse......Grâce à toi, je sais que je vais enfin prendre gout à la vie....Et être aimée.....En dehors de Robin....Personne ne m'a autant aimé que toi..."

La petite se dégage de son grand père avec douceur tandis qu'elle s'avance au devant de la cascade pour finalement s'enfoncer jusqu'à la poitrine. Presque instinctivement son ainé la suit. Les prunelles de l'enfant brillent durant un instant, c'est exactement ce qu'elle attendait. Elle laisse le garçon se rapprocher d'elle avant de soudain plonger et se réfugier sous l'eau. Le jeune homme n'a pas le temps de comprendre, elle nage très vite et sa petite taille et son poids lui donne un plus grand avantage. D'une façon que le professeur ne saurait décrire, sa petite lui fait perdre l'équilibre, sans doute en jouant avec ses chevilles sous l'eau sauf qu'il n'a quasiment rien senti.Bien entendu, il s'écroule de tout son long dans l'eau et pour combler le tout, l'enfant remonte à la surface pour finalement lui enfoncer la tête sous l'eau comme il lui a fait subir. Lorsque le garçon revient respirer, la petite a déjà disparu. Décidément, très rapide. Il la voit assise de l'autre côté de la berge, non loin de la chute de la cascade, éclatant de rire à sa manière, comme l'hilarité d'un bébé tandis qu'elle réplique, amusée :

"Qu'en dis tu Papy ? Tu disais que je devais pas te sous estimer, hein ? Je regrette mais tu as fait exactement la même erreur !! Tu m'as aussi sous estimé, je connais cette rivière par cœur, tu aurais du te méfier....Un point partout !!"

Le soleil éclaire toujours ce lieu enchanteur, signe des plus belles retrouvailles qu'il soit,il ne semble pas pressé de se coucher tant ce spectacle est émouvant. Désormais la petite Satis a trouvé le bonheur et ne veut plus le lâcher, elle s'accroche à ce lien solide qu'est l'amour de son grand père. Finalement elle ne regrette plus d'être vivante, la mort ne lui aurait jamais permis d'être aussi souriante, de redevenir l'enfant qu'elle a été et de s'amuser comme autrefois tel qu'elle le faisait avec son cousin et confident Robin. Elle ignorait quel serait son prochain toit, au pensionnat ou en dehors, peu lui importait, du moment qu'elle avait son ainé avec elle, elle le suivrait, le cœur enfin vivant...

"Moi aussi Papy......Moi aussi, je suis heureuse......Grâce à toi, je sais que je vais enfin prendre gout à la vie....Et être aimée.....En dehors de Robin....Personne ne m'a autant aimé que toi..."

Sabihsii se laissa aller à l'étreinte de sa petite fille et la regarda avec un oeil protecteur lorsqu'elle s'éloigna de lui, il la vit soudainement disparaître sous l'eau et se sentit tomber en arrière, s'étalant de tout son long dans l'eau. Lorsqu'il se releva il vit sa petite fille assise sur la berge riant aux éclats. Cette vision fit sourire Sabishii qui s'entreprit de rejoindre sa petite fille.

"Qu'en dis tu Papy ? Tu disais que je devais pas te sous estimer, hein ? Je regrette mais tu as fait exactement la même erreur !! Tu m'as aussi sous estimé, je connais cette rivière par cœur, tu aurais du te méfier....Un point partout !!"

"pas mal.....pas mal.....on peut dire que tu est bien la petit fille a ton grand père."

Sabihsii quitta l'eau et dirigea jusqu'a sa petite fille et marcha tranquillement jusqu'a elle, lorsqu'il se retrouva à coter il prit ses cheveux noir et les essora au dessus d'elle. Un sourire sur le visage il s'asseya au coter de sa petite fille.

"Mais il te reste encore des chose a apprendre."

Sabishii s'étendit alors sur l'herbe, laissant le soleil réchauffer son corps, les yeux fermer il pensa a tout ce qui venait de lui arriver et songea qu'il allait rester ici en compagnie de sa petite fille bien des années. Lui hésitait a repartir il y a quelque heures n'y songeait plus du tout. Rouvrant les yeux il tourna la tête vers sa petite fille.

"Alors ma petite Satis, comment sa passe ta vie ici? J'imagine qu'une fille aussi charmante que toi doit avoir beaucoup d'ami non? Et question garçon, sa se passe comment? Je te prévient, je veut faire un interrogatoire a chaque garçon qui s'intéressera a toi, et quelque claque a distribuer s'il s'intéresse un peu trop a toi d'ailleurs....."

Attrapant un feuille il la fit planer jusqu'au visage de sa petite fille en souriant.

"Et aucune cachotteries entre nous hein?"

hrp: tres court dsl >.>

Une douce éteinte lie les deux silhouettes assises au bord de la cascade tandis que la nature assiste à ce spectacle attendrissant et les rayons semblent se renforcer comme si le soleil souriait, sa chaleur étouffant le monde. Blottis l'une contre l'autre, les deux ombres ne paraissent pas se lâcher. Après de lentes secondes, la petite fille aux cheveux de parme se détache de son ainé et s'éloigne doucement dans l'eau, celle ci mouillant son corps bien développé. Un dernier sourire luit sur son visage avant qu'elle ne plonge soudain pour disparaitre dans les profondeurs. C'est à cet instant que le jeune homme avait senti son équilibre faiblir jusqu'à finalement s'estomper. Son long corps s'étale dans la rivière dans un bruit aqueux. Lorsqu'il relève la tête, la fillette est assise sur la berge, riant aux éclats à la manière d'un bébé, ses paroles ironiques volant dans l'air. Le garçon se relève dans un sourire avant de se diriger vers l'enfant avec lenteur, ces quelques mots allant effleurer l'air :

"Pas mal....Pas mal......On peut dire que tu es bien la petite fille de ton grand père..."

Le professeur arrive enfin à la hauteur de la petite avant d'attraper sa longue masse de cheveux noirs entre ses mains et les essorer avec lenteur au dessus de l'enfant. Un éclat de rire enfantin s'échappe de la gorge de celle ci tandis que son grand père termine calmement ses propos.

"Mais il te reste encore des choses à apprendre..."

Un rictus ironique se peint sur son visage avant qu'il ne s'allonge soudain sur l'herbe, son torse exposé au soleil, les rayons de celui ci réchauffant son corps. Tandis qu'il semble plongé dans ses pensées, sans aucun doute belles à en croire son sourire, la fillette laisse son visage se déformer en un rictus moqueur. Elle se lève soudain pour se remettre dans l'eau froide où elle s'y enfonce jusqu'au cou avant de plonger une dernière fois. En quelques mouvements, elle revient sur la berge pour finalement se blottir contre le corps sec de son ainé. L'eau coule de ses cheveux pour tomber sur le torse du professeur. En quelques secondes, celui ci se retrouve presque dans le même état que quelques minutes auparavant mais cela ne semble pas suffire aux yeux de l'enfant. Elle redescend dans l'eau pour lancer une lourde giclé d'eau sur le jeune homme tout en éclatant de rire. Après que celui ci est trempé, et bien mouillé, elle revient sur la berge, sourire aux lèvres pour finalement déclarer le plus naturellement au monde :

"Je suis consciente que j'ai encore des choses à apprendre....Mais j'ai l'impression que je progresse déjà.....Comme tu l'as dit tout à l'heure, je te ressemble...."

La fillette ne cesse pas un seul instant de sourire et le jeune homme comprend une chose. Elle est belle et bien pleine innocente et pleine de candeur mais elle ne semble pas donner l'impression de se laisser marcher sur les pieds. Elle aime beaucoup taquiner ceux qu'elles apprécient et le montre bien. C'est à cet instant qu'il prend pourtant la parole :

"Alors ma petite Satis, comment se passe ta vie ici ? J'imagine qu'une fille aussi charmante que toi doit avoir beaucoup d'amis non ? Et question garçon, ça se passe comment ? Je te préviens, je veux faire un interrogatoire à chaque garçon qui s'intéressera à toi, et quelques claques à distribuer s'il s'intéresse un peu trop à toi d'ailleurs....."

Les joues de la petite fille prennent alors une légère teinte rouge et elle éclate de nouveau de rire tandis que son ainé attrape une feuille pour la faire planer jusqu'à elle pour finalement laisser tomber ces derniers mots :

"Et aucune cachotteries entre nous, hein ?"

La fillette le regarde en souriant, le visage rouge, ses yeux d'ambres semblant soudain mi tristes mi amusés. Elle pousse un soupir avant de se lancer, doucement.

"Disons que ma vie ici est loin d'être excitante......Tu dis des bêtises Papy....Le charme ne fait pas tout.....Tu me dis charmante....Mais si seulement les autres étaient comme toi.....Je m'entend bien avec mes camarades de classe et ceux du collège...Mais je ne peux pas vraiment parler d'amitié entre nous.....Ils m'apprécient peut être....Mais je sais qu'ils se méfient de moi...Ils savent que parfois mes yeux deviennent rouge suite à une importante émotion....Bien entendu, quasiment tout les élèves ici possèdent des pouvoirs....Mais mon regard devenu soudain de braise fait peur....Les plus expérimentés des magiciens...devinent deux présences en moi.....Je suis aimée dans ma classe et au collège...Mais on se méfie de cette tare.....Quant aux garçons....Tss.....Ils sont tous pareils......Depuis que je suis ici....Je n'en n'ai vu aucun de sincère avec moi....Oh je ne dis pas qu'ils ne m'aiment pas...au contraire.....Pas mal d'entre eux sont, comme ils me le disent...fous de moi...Je les croirais si seulement ils ne sifflaient pas à mon passage ou me lançant des commentaires déplacés à mon égard....Ils ne voient avec moi qu'une relation physique....Ils me répugnent.....Parfois lorsque je passe, je les entend parler entre eux....et ce que je j'entends...ne concerne que ma poitrine, mes fesses ou mes jambes.....Combien de fois ont-ils essayés de me toucher....Je ne compte plus....Mais je ne les écoute plus....Ils me dégoutent....Même les lycéens me draguent ouvertement....Quand je passe, je les excite parait-il....Ils me rendent malade....Aucun n'est sincère.....Le seul qui soit sincère avec moi et qui m'aime comme je suis est Robin....Il a été amoureux de moi, il y'a quelques temps...Mais il sait que c'était impossible....et il me respecte....Je ne désespère pas cependant...Enfin j'essaye.....Si je trouve un garçon sincère.....Je ne veux pas que tu lui fasses peur en l'interrogeant comme un malade....Quant aux gifles....Ne t'en fais pas, je me débrouille très bien toute seule....Certains garçons s'en souviennent que trop bien....Leurs joues sont resté rouges un moment...."

La fillette reste silencieuse un moment après ce long discours, les yeux dans le vague, les joues redevenant de pêche peu à peu. Elle tourne alors un visage radieux vers son ainé pour murmurer lentement :

"D'accord....Je vais essayer....de ne rien te cacher....Mais ne t'attend pas...à ce que je me confie à toi....tout le temps.....Robin est mon premier confident....et comme nous sommes nés quasiment ensembles....notre complicité nous aide....Je lui dit tout.....Mais je promet de faire un effort pour toi...."

Un beau sourire se forme sur les lèvres de l'enfant et ses yeux d'or brillent d'une superbe étincelle avant qu'elle ne semble soudain réfléchir durant quelques secondes pour finalement lancer :

"Dis......Si je viens avec toi....On ira où ? Je....J'ai une chambre au pensionnat....et toi aussi peut être ? Tu ne m'as encore rien dit...."

La petite laisse ses paroles en suspens avant qu'elle ne s'allonge à son tour sur l'herbe mais gardant les yeux ouverts, se méfiant des tours de son grand père après sa légère vengeance, pour se protéger des rayons puissants, elle cache ses prunelles dorées de son bras tandis qu'elle semble attendre avec calme, le sourire aux lèvres. Le bonheur s'intéresse enfin à elle et elle sait qu'elle ne le lâchera plus, bien décidée à le garder encore pour longtemps....

"Disons que ma vie ici est loin d'être excitante......Tu dis des bêtises Papy....Le charme ne fait pas tout.....Tu me dis charmante....Mais si seulement les autres étaient comme toi.....Je m'entend bien avec mes camarades de classe et ceux du collège...Mais je ne peux pas vraiment parler d'amitié entre nous.....Ils m'apprécient peut être....Mais je sais qu'ils se méfient de moi...Ils savent que parfois mes yeux deviennent rouge suite à une importante émotion....Bien entendu, quasiment tout les élèves ici possèdent des pouvoirs....Mais mon regard devenu soudain de braise fait peur....Les plus expérimentés des magiciens...devinent deux présences en moi.....Je suis aimée dans ma classe et au collège...Mais on se méfie de cette tare.....Quant aux garçons....Tss.....Ils sont tous pareils......Depuis que je suis ici....Je n'en n'ai vu aucun de sincère avec moi....Oh je ne dis pas qu'ils ne m'aiment pas...au contraire.....Pas mal d'entre eux sont, comme ils me le disent...fous de moi...Je les croirais si seulement ils ne sifflaient pas à mon passage ou me lançant des commentaires déplacés à mon égard....Ils ne voient avec moi qu'une relation physique....Ils me répugnent.....Parfois lorsque je passe, je les entend parler entre eux....et ce que je j'entends...ne concerne que ma poitrine, mes fesses ou mes jambes.....Combien de fois ont-ils essayés de me toucher....Je ne compte plus....Mais je ne les écoute plus....Ils me dégoutent....Même les lycéens me draguent ouvertement....Quand je passe, je les excite parait-il....Ils me rendent malade....Aucun n'est sincère.....Le seul qui soit sincère avec moi et qui m'aime comme je suis est Robin....Il a été amoureux de moi, il y'a quelques temps...Mais il sait que c'était impossible....et il me respecte....Je ne désespère pas cependant...Enfin j'essaye.....Si je trouve un garçon sincère.....Je ne veux pas que tu lui fasses peur en l'interrogeant comme un malade....Quant aux gifles....Ne t'en fais pas, je me débrouille très bien toute seule....Certains garçons s'en souviennent que trop bien....Leurs joues sont resté rouges un moment...."

Encore tremper part les farces de sa petite fille Sabishii écouta cette tirade qui lui fit perdre tout envies de se continuer a chahuter avec sa petite fille, fronçant les sourcil lorsqu'il entendit la façon dont les autre voyait sa petite fille. Il ne connaissait que trop bien les souffrances que l'on pouvait tirer des regards des autres. Mais il connaissait aussi le sourient que l'on pouvait en tirer, a dire vrai ses 1500 ans lui avait permis de se retrouver dans la plupart des situation et lui offert une expérience qui lui permettait a présent de toujours pouvoir avoir un regard d'ensemble sur les chose.

Il analysa rapidement ce que sa petite venait de lui dire et en déduisit plusieurs solution, mais aucune ne lui plaisait vraiment, il pourrait aller avoir une petite discussion avec tout ces jeune hommes mais cela ne résoudrait rien et puis il le savait au fond de lui....il pouvait la soutenir, mais pas combattre a sa place.

Se levant il se dirigea vers sa petite fille qu'il attira vers lui dans un étreinte que l'on pouvait dire comme paternel.

"Ne les écoutent pas et ne perde jamais espoir Satis, j'ai appris avec le temps que les regard peuvent blesser bien plus que de épée mais qu'il peuvent aussi nous donner la force qui nous manque. Tu est Satis, petite fille d'un immortel, en toi coule un sang qui a vu passer 15 siècle d'existence et d'expérience, tu a en toi la force suffisant pour ne pas te soucier de ceux qui te disculpe et te concentrer sur ceux qui t'aime."

Sabishii lâcha sa petite fille qui choisi cette instant pour une petite intervention, quelque mot bien plus important qu'il n'y paraissait.

"Dis......Si je viens avec toi....On ira où ? Je....J'ai une chambre au pensionnat....et toi aussi peut être ? Tu ne m'as encore rien dit...."

Satis, s'allongea alors dans l'herbe et son grand père la rejoignit.

"Vivre avec moi?.....oui je doit avouer que cela s'impose comme tout a fait normal et je doit avouer que ta proposition me fait plaisir. Hé bien....tu doit te douter que 15 siècle d'existence mon permis de mettre de coter pas mal d'argent, je pense que l'on pourrait se trouver une petite maison en ville qui correspondrait parfaitement au besoin d'une petite fille et de son grand père. "

Un sourire accompagna cette réflexion a voix haute....vivre avec sa petite fille, lui apporter le bonheur qu'elle n'a jamais connu, voila ravivait en lui la petite flammes qu'il croyait depuis bien longtemps éteinte.

"Toi qui vit la depuis plus longtemps que moi....tu connait une maison a vendre en ville?"

En cette journée peu ordinaire, le soleil brille de tout son être, frappant le monde de ses puissants rayons, apportant sa chaleur torride avec eux. Le son de la cascade se répercute dans un son féerique tandis qu’assis sur la berge, les deux silhouettes se tiennent côte à côte. La petite fille fixe l’horizon de ses yeux d’ambres tandis que ses cheveux de parme trempés coulent dans son dos dans une sensation agréable. Auprès d’elle, le jeune homme à la longue chevelure noire, semblant plongé dans ses pensées. C’est à cet instant que la fillette commence à évoquer la souffrance des regards dont elle est victime. Son monologue est emplit de tristesse et de dégoût et pourtant l’enfant ne semble donner aucune émotions dans ses prunelles dorées. Lorsque les derniers mots s’envolent dans l’air, elle pousse un soupir, un demi-sourire sur les lèvres et à cette seconde, elle le voit bien, dans les pupilles de son grand-père, que celui ci a perdu toute envie de s’amuser. Le discours l’a frappé en plein cœur, comment les autres peuvent-ils regarder sa descendance ainsi ? De manière craintive ou irrespectueuse. Un mélange de sentiments naît en lui sans qu’il ne réussisse à les contrôler. Il aimerait parler à ces garçons qui semblent manquer de respect à sa petite fille mais il le sait bien, au fond de lui, il peut se soutenir mais jamais être à sa place et combattre seule, ce qu’elle fait depuis bien longtemps. Un rictus triste sur le visage, il s’approche de la fillette et la serre dans ses bras dans un élan paternel. Le corps de l’enfant se met à trembler à ce contact. Elle qui n’a connu que la haine, la violence, le mépris et la soumission n’arrive pas encore à s’habituer à ces soudaines marques d’affection. Elle se laisse pourtant se blottir contre le torse de son aîné, les yeux fermés, tandis que celui ci lui murmure doucement :

« Ne les écoute pas et ne perds jamais espoir Satis , j’ai appris avec le temps que les regards peuvent blesser bien plus qu’une épée mais ils peuvent aussi nous donner la force qui nous manquent. Tu es Satis, petite fille d’un immortel, en toi coule le sang qui a vu passer 15 siècles d’existence et d’expérience, tu as en toi la force suffisante pour ne pas te soucier de ceux qui te disculpent et te concentrer sur ceux qui t’aiment »

Un sourire se dessine sur les lèvres de la gamine tandis que le garçon la lâche avec lenteur. Ses prunelles d’or plongent dans le regard rougeâtre du jeune homme tandis qu’elle lui répond dans un doux murmure :

« Ne t’en fais pas Papy…..Je connais très bien la souffrance des regards….Mais ce que je subis me donnent aussi la force de résister et de combattre ceux qui me manquent de respect, en particulier les garçons…..Je ne les écoutent plus, je ne leur accordent plus un seul regard, ça serait trop leur donner….Et je sais me défendre….combien de fois ai je du gifler un des garçons pour leur faire comprendre leur ressenti ? Maintenant que tu es là, tout sera différent….Je surmonterai ces conneries de mieux en mieux…..Et je ferai tout pour que tu sois fier de moi… »

Un léger sourire se dessine sur les lèvres de l’enfant tandis qu’elle s’allonge sur l’herbe, exposant son corps au soleil, son grand père l’imitant en un instant. Elle pose sur lui un regard encourageant tandis qu’elle lui pose son interrogation concernant leur future vie. Le jeune homme a un doux sourire tandis qu’il répond, encore pris dans sa réflexion :

“Vivre avec moi? Oui, je dois t’avouer que cela s’impose comme tout à fait normal et je dois avouer que ta proposition me fait plaisir....Hé bien, tu dois te douter que 15 siècles d’existence m’ont permis de mettre de côté pas mal d’argent, je pense que l’on pourrait se trouver une petite maison en ville qui correspondrait parfaitement aux besoins d’une petite fille et de son grand père...”

Le visage de l’enfant se déforme en un sourire naïf et ses yeux brillent de joie tandis qu’elle répond doucement, une tonalité innocente dans la voix :

« Je suis certaine qu’on trouvera, Papy….Seulement tu devras éviter de dire que tu es mon grand père…Ne te vexe pas mais je doute que les gens te croient….Tu as le physique d’un grand frère, d’un père à la limite mais pas celui d’un grand père….Et comment vas tu faire pour réunir l’argent ? Que je sache, l’argent que tu utilisais autrefois n’a plus cours à notre époque….Je n’ai jamais réellement connu ce qu’est le bonheur….ni le fait d’être aimée comme je suis….Avec toi, je sais que ça sera différent…..Je suis contente de t’avoir trouvé….Je souris enfin… »

La fillette ne cesse de sourire tout en restant allongée, le bras devant les yeux, tentant de se protéger du soleil tandis que la voix de son aîné lui parvient à nouveau dans une interrogation concernant sa connaissance sur la ville. Elle ne dit rien durant quelques secondes, semblant plongée dans ses pensées avant de répondre dans un demi soupir :

« Je dois t’avouer que je ne sais pas….Je vis ici depuis un an, à peine…Et je connais surtout le centre ville….Je ne regarde pas les maisons à vendre…Mais ça ne devrait pas être difficile….Je sais que des maisons sont à vendre…Mais où exactement dans la ville, et à quel prix, je n’en sais absolument rien…. »

Ses paroles s'estompent doucement dans l'air tandis que l'enfant se relève avec lenteur pour finalement se diriger vers ses affaires séchant au soleil. Elle constate que la forte chaleur a remis sa jupe blanche en état. Elle esquisse un sourire candide avant qu'elle n'aille de nouveau se changer derrière l'épais buisson, remettant ses sous vêtements et ses habits avec lenteur. Après quelques instants, elle sort de sa cachette et revient vers le jeune homme, s'asseyant à ses côtés, son sac auprès d'elle. C'est alors que le son d'un vibreur se fait sentir dans l'air. Les joues devenues soudain rouge, la petite fille fouille dans ses affaires en soupirant avant d'attraper son téléphone et le coller à son oreille. Et alors, le professeur peut remarquer une autre particularité de sa descendance, l'enfant parle couramment l'allemand ! Et aisément à l'entendre au téléphone. Après quelques minutes, la fillette raccroche enfin dans ces derniers mots :

"Ich erwartet dich ..... Bis bald .... Ich liebe dich Vetter ..." ((Je t'attend...A bientôt...Je t'aime cousin...))

La petite ferme le clapet de son mobile avant de croiser le regard interrogateur de son grand père. Elle lui adresse un sourire à demi gêné avant de lui expliquer, le visage rouge.

"C'était Robin.....Il m'appelle souvent.....Il veut venir me voir aux prochaines vacances....Je....Je lui ai tout expliqué.....Bien que très surpris, tout comme je l'ai été, il accepte la vérité..... Il sait qui tu es désormais pour moi....et ce qui va se passer pour nous....Je sais que c'est très rapide mais....Robin est mon confident...et il n'est pas idiot....Même au téléphone, il sait que je lui cache des choses et il me les arrachera de gré ou de force.....Il est très heureux pour moi....et il est fier de moi...Parce que j'ai réussi à accorder ma confiance à quelqu'un pour la première fois depuis des années.....Tu sais.....Au départ, si j'ai accepté ta proposition....C'était surtout pour le rendre fier et heureux....J'ai réussi.....Mais maintenant c'est à mon tour d'être heureuse....et te rendre fier...."

La petite fille se lève ensuite pour finalement fixer l'horizon de ses prunelles dorées et murmurer doucement

"Si tu le souhaites....Le centre ville est encore ouvert.....Si tu veux aller voir maintenant.....A toi de décider Papy....Je te suivrai de toute façons.....A moins que tu ne veuilles aller t'amuser autre part ? "

Les pupilles d'ambres se posent sur l'infini du paysage en exprimant un mélange d'émotions, joie, appréhension, timidité et bien d'autres encore. Le spectre du bonheur est entre ses mains et bien qu'immatériel, elle sait qu'elle ne le lâchera pas. Le destin se préoccupe enfin d'elle et elle est bien décidée à en profiter....Son ainé se lève et prend la main de l'enfant, souriante, sans avoir oublié de se rhabiller bien sur, avant que tout deux ne s'éloignent vers le soleil couchant....

Peinture, chant (PV Papy *o*)

Peinture, chant (PV Papy o)