Pensionnat Magique
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 Glace noir

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Light Yagami
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Light Yagami


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MessageSujet: Glace noir   Glace noir Icon_minitimeSam 3 Jan - 5:37

Light était assit sur une pierre tombale, profitant de la brise fraîche du matin. Accompagné de sa guitare, il jouait une mélodie simple mais jolie, résumant le désarroi d'un homme qui a perdu sa femme aux mains de vampires. yeux fermés, il profitait du calme que créait les morts pour pratiquer.
https://www.youtube.com/watch?v=37Rhr_mKZbU

Tout allait bien, et il était rendu à son deuxième couplet lorsque Qu'il entendit un bruit sourd, comme un pas dans l'herbe. Ajoutait-il un gémissement dénué de vie, Light aurait été certain qu'il s'agissait d'un zombie. Un vampire? Ça pourrait avoir du sens. Il était isolé, seul, la proie parfaite. Seulement, Light n'était pas genre à être sans défense.

Il continua à jouer, tout en gardant ses sens en alerte au cas d'une quelconque attaque... Il vit une ombre et Light leva rapidement la tête, voir de qui il s'agissait.

Une jeune femme, aux cheveux noires d'ébène, était là, tout près de sa rangée de pierre tombale. Arrêtant subitement de jouer, il s'éclaircit la gorge et haussa la voix afin d'être bien entendu:


-Salut! Que fais tu ici, où on y trouve que le chant des morts; le silence?
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Näyhal'm Ay'Gerèath
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Näyhal'm Ay'Gerèath


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Côté coeur : Cherche son Don Juan. Homme célibataire qui aime la solitude.
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MessageSujet: Re: Glace noir   Glace noir Icon_minitimeSam 3 Jan - 18:54

[Voilà, j'ai fait un peu court mais je tenais à le terminer ce soir. Je me rattraperai au prochain post. ^^]

Froid. Il fait si froid, au-delà du supportable et ce, malgré le feu qui ondule dans la cheminée du dortoir des premières années. Je n'arrive pas à trouver le sommeil, étant peu habituée à entendre d'autres souffles se mêler au mien pendant la nuit. Je grommelai et m’enfonçai encore plus sous ma couette lisérée de vert, ne laissant que quelques longues mèches de cheveux éparses et cuivrées dépasser. Que faire lorsque vous implorez le marchand de sable de vous plonger dans un coma aussi temporaire que bienveillant et que le doux sable argenté du sommeil refuse de glisser sur votre visage giflé par le froid ? J’aimerais bien le savoir. Compter les moutons me paraît bien enfantin, et avaler une tasse de lait chaud m’est malheureusement impossible.

Mon impuissance face à mon insomnie me laisse furieuse. Finalement vaincue, je me levai en frissonnant et sautillai de dalle en dalle pour ne pas sentir le froid prendre possession de mes pieds nus. Je m’arrêtai devant mon coffre d’ébène et en sortit un simple pull noir que j’enfilai dans le vague dessein de me réchauffer et, sans trop y croire, j’attrapai un châle gris brodé de motifs rappelant les entrechats de la neige portée par le vent par un matin de décembre. Sans aucun regard pour le savant capharnaüm que j’ai créé en quelques minutes, je me dirigeai vers la porte menant à l’extérieur de la salle commune. Pas âme qui vive dans celle-ci : même les flammes orangées ont disparu, laissant place à des braises agonisantes. Les ombres s’allongent et le moindre fauteuil projette une silhouette effrayante sur les murs de pierre nus et humides. Je fixai dans ma mémoire sans trop y faire attention le décor m’entourant : une baguette oubliée trônant sur la table –quelle bêtise…-, un livre de généalogie, un miroir au tain morcelé et taché d’un liquide sombre et quelques feuilles de parchemin couvertes d’une écriture soignée et penchée. Constatant que je m’étais arrêtée là, au milieu de la pièce, je passai mes mains sur mes épaules et continuai mon chemin. La porte pivota dans un grincement peu subtil, me promettant mille dangers et aventures dans les sombres dédales du pensionnat.

Un bienveillant silence m'enveloppa, seulement troublé par la respiration sifflante de l'unique tableau du couloir. En effet, les cimetiere ne sont pas spécialement emménagés pour susciter le confort. J'enjambai doucement le tronçon de pierre de la porte au niveau du sol et me retournai vivement lorsque la toile claqua derrière mon dos. Dans le genre discret, on ne fait pas mieux ! J'hésitai de la direction à prendre en raison de la nouveauté de l'endroit mais me ressaisit et m'orientai fermement vers l'est. Ce chemin étant à l'opposé des escaliers menant au rez-de-chaussée me mènera logiquement vers quelque chose d'inconnu. Seulement éclairée par les torches rouillées et vacillantes, je débutai mon exploration solitaire, l'esprit ailleurs et le corps toujours torturé par la température défaillante. Encore quelques jours comme cela et je mourrai d’une pneumonie doublée d’une bronchite aigue.

Un bruit sourd, régulier retentit devant moi, comme un avertissement menaçant. Je m’arrêtai, perplexe, et restai silencieuse dans l’espoir de percevoir quelque chose dans les ténèbres du cimetiere. Je n’entendis que le silence planer doucement sur les lieux et me remis en marche prestement, tout à coup inquiète de me savoir si seule, si vulnérable et si isolée. La prochaine fois, je traînerai quelqu’un à ma suite, soyez-en sûrs. Arguant que je ne pouvais de toute façon pas retourner à ma chambre à cause de mon absence de fatigue, je continuai vaillamment à errer comme une âme en peine, sans but précis et vaguement ennuyée.

Alors que je songeai à faire demi-tour et à abdiquer face à ma nuit blanche, mes pieds frôlèrent un amas friable maculant le sol. Intriguée et ne pouvant distinguer exactement sur quoi je marchais. Je me penchai vers ce qui m’avait semblé être un poulpe desséché et constatai non sans surprise qu’il s’agissait de sable. Du sable dans le cimetiere ? Étrange. J’avançai lentement, étonnée par la quantité de gravier. Un sifflement continu, comme le soupir d’une bête énorme et monstrueuse, emplissait tout l’espace autour de moi. À présent terrifiée, je m’arrêtai, ne sachant que faire et pas tout à fait certaine de pouvoir retrouver mon chemin. Génial, j’ai réussi à me perdre, et ce en pleine nuit, et à me retrouver coincée avec je ne sais quelle créature. Décidément…


-Salut! Que fais tu ici, où on y trouve que le chant des morts; le silence?

Je sentis une brise chaud danser sur les murs et allumer les torches une à une. L’endroit se para d’une inhabituelle lueur rouge, mais je ne dis rien, reconnaissante de pouvoir à nouveau voir ce qui se passe. Une joli étudiant se tenait avec appuyée avec une nonchalance feinte contre la cloison glacée. J’observai attentivement son visage, cherchant l’origine de la méfiance de son expression. Ah, suis-je bête… Il est plus de minuit, je suis une nouvelle et malgré mon jeune âge je sais que je dégage une aura inquiétante. De plus, nous sommes dans le cimetiere, lieux réputés pour ne pas regorger d’êtres complaisants. Soit, je vais lui donner ce qu’elle attend de moi. Ignorant le vouvoiement et l’attaque justifiant la démesure, je ne pus résister au plaisir de répondre par mon expression fétiche, celle qui fut tant utilisée qu’elle revêt à présent un sens peu commun à mes yeux.

- Va mourir tu veut..

Un ton glacial, une moue ennuyée et une posture fière accompagnèrent cette noble tirade. À jouer avec le feu, on finit par se brûler… Un jour, on retrouvera certainement mon corps sans vie sur le sol, frappée par un quelconque maléfice jeté en retour de mon insolence. Cela ne m’arrête pas pour autant : comment me passer de ces trois petits mots si chéris à mon cœur malveillant ?

- D’ailleurs, toi pourquoi traîner ici. Que fais-tu dans le cimetiere à une heure pareille ? Ce n’est pas un endroit pour les personnes de ton genre. Moi je suis venue ici pour faire ce que je voulais faire. Mais tu m’as dérangé.
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MessageSujet: Re: Glace noir   Glace noir Icon_minitimeSam 3 Jan - 20:00

Sympathique à souhait...

Il regarda, sans expression, la femme lui demandait poliment de le laisser tranquille. Soit. Il l'aurait surement laissé à ses malheurs et ses tristesses avec joie, s'il n,aurait pas laissé un commentaire désobligeant, intimant qu'il n,était pas d'un bon genre, à la bonne place, et qu'il la dérangeait.

Gardant son calme, Light déposa tranquillement sa guitare sur le sol gazonné et humide de la rosée qui se manifestait dans l'air tel un immense fantôme parcourant les pays, et tois la jeune fille du regard. Il s'approcha tranquillement, la regardant droit dans les yeux, et dit, tout en s'approchant:


-Eh bien, j,ai trois choses à dire... Et je vais y aller en ordre...

Il était à vingt pas d'elle.

Primo, Je suis ici pour relaxer et jouer de la guitare, car, même pendant la journée, les bruits de la ville, des élèves et des enfants jouant dans les parcs emplissent le ciel, au point que je ne puisse plus m'entendre hurler. La nuit, de plus, est assez inspirante...

Dix pas.

Secondo, Tu ne me connais pas. Donc, tu ne sais pas qui je suis, ni de quel genre d'homme je suis. Peut-être suis-je un psychopathe, n'attendant que les jeunes filles téméraires comme toi dans un cimetière pour les trucider... Ou peut-être suis-je un vampire, affamé par ton sang...

plus que trois pas. Il se pencha, son visage tout prêt du sien.

Et tercio, J'étais ici avant toi. Or, tu as fait un bruit quelconque qui attirait mon attention. Donc, c'est toi qui me dérange. Pas le contraire...

Il attendit là, attendant sa réaction...
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Näyhal'm Ay'Gerèath
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MessageSujet: Re: Glace noir   Glace noir Icon_minitimeMar 6 Jan - 2:04

[Plutot minable je sais.]

Réfléchissons. Il y a bien un moyen de me sortir d’ici, il faut tout simplement…Hé bien, il faut tout simplement que je le trouve. Je m’assieds à même le sol, sans égard pour mon pantalon de soie noire. La flamme de l’unique torche allumée agonise lentement à quelques mètres de moi. Je m’attendant à être plongée dans ldes ténèbres d’ici peu, et la rapprochai de mon visage. Une main à la tempe droite, je réfléchis, mon inquiétude prenant de l’ampleur à chaque minute. C’est dans ces moments-ci que je préfèrerais être sourde : en effet, le moindre bruit me parvient amplifié mille fois et mon esprit embrumé lui attribue immédiatement une origine effrayante.

-Primo, Je suis ici pour relaxer et jouer de la guitare, car, même pendant la journée, les bruits de la ville, des élèves et des enfants jouant dans les parcs emplissent le ciel, au point que je ne puisse plus m'entendre hurler. La nuit, de plus, est assez inspirante...

Habituellement, j’arrive à me sortir de mes mauvais pas seule, et cela me heurte horriblement de devoir attendre que l’on m’aide. Être placée dans une situation de faiblesse alors qu’habituellement je suis celle qui domine m’est désagréablement pénible, et je tente mollement de ravaler ma fierté. Incroyable : c’est bien moi, Näyhal'm Ay'Gerèath, assise là à me demander comment j’ai fait pour me perdre et à maugréer à mi-voix. Je me jurai de ne jamais parler de mon humiliante mésaventure et de m’arranger pour ne pas que mon sauveur ébruite l’affaire. Ce serait joli…Ay'Gerèath, qui se perd dans le cimetiere comme une misérable enfant ? J’en mourrais. La fierté m’étouffe, et alors ? C’est une valeur –enfin, si je peux dire que la fierté est une valeur- si commune aux adolecent que si cela venait à se savoir, mon statut social chuterait dramatiquement jusqu’à heurter le fond et il ne me resterait plus qu’à traîner avec des minable.

-Secondo, Tu ne me connais pas. Donc, tu ne sais pas qui je suis, ni de quel genre d'homme je suis. Peut-être suis-je un psychopathe, n'attendant que les jeunes filles téméraires comme toi dans un cimetière pour les trucider... Ou peut-être suis-je un vampire, affamé par ton sang...

Vaguement nauséeuse, je chassai ces sombres pensées de mon esprit pour me concentrer à nouveau sur la présence mystérieuse de sable sur les dalles ébréchées et ternies du cimetiere. J’attrapai une mèche de mes cheveux aussi discrets qu’un dragon dans un magasin de porcelaine et la tournai autour de mon index au gré des mes réflexions. J’appuyai mon pauvre dos fourbu sur la pierre humide et bâillai. Évidemment, c’est maintenant que je commence à avoir sommeil.

Et tercio, J'étais ici avant toi. Or, tu as fait un bruit quelconque qui attirait mon attention. Donc, c'est toi qui me dérange. Pas le contraire...

Un claquement sonore me fit sursauter et je réprimai un cri de surprise, ma main pressée contre mes lèvres. Je n’ai plus sommeil du tout, tout à coup.

-Une phychopathe N’importe quoi. Je suis peut-être en tort, mais toi aussi. Nous sommes quittes, ce n’est pas la peine de remuer le couteau dans la plaie, merci. Et je suis venue ici pour faire ce que je voulais faire. Mais tu m’as dérangé. Je vais t’apprendre une chose beau goss: méfie-toi des apparences. En l’occurrence, je ne suis pas du tout mûre et réfléchie.[/color]
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