Encore un nouveau [PV Light]

Yanina en avait vu des nouveaux passer les portes de cet établissement tout sauf normal. L'école accueillait toute l'année des nouveaux élèves porteur d'un pouvoir toujours différent. Certains étaient des grands chalenges au combat, d'autres pas. L'immortelle avait tout de même l'embarras du choix concernant les adversaires qui pouvaient l'entrainer, mais elle n'était pas là pour ça en priorité. La blonde était surtout ici pour trouver l'assassin de son ancien fiancé, qui se trouve être un vampire ou un immortel. Toujours est-il qu'elle ne l'avait toujours pas trouvé.

Parcourant une nouvelle fois le couloir, elle vit quelqu'un se profiler à l'entrer, encore un nouveau, il fallait maintenant savoir si il était digne d'intérêt. La dite jeune fille s'approcha du jeune homme, sans crainte et sans une once de timidité.

"Bonjour. Tu es nouveau? Qui es-tu?"

Ses yeux rouges le fixa intensément quelques instants, il avait un physique impressionnant en vue de sa taille, en était-il seulement de même pour le reste? Une main sur la hanche, Yanina afficha un petit sourire énigmatique.

"Je suppose que tu n'es pas venu spécialement pour étudié, pourquoi es tu venu dans cet établissement?"

L'immortelle regarda un instant son breuvage flottant dans l'air. Il ne cachait pas son pouvoir qui semblait bien être de la télékinésie. Les immortels ne possédaient pas ce genre de pouvoir et les vampires non plus; le retirant définitivement de sa liste de recherche.

"En fait, je suis à la recherche de quelqu'un. Mais vu ton pouvoir, tu n'es pas la personne que je cherche."

La blonde remarqua bien qu'il n'avait pas répondu à l'une de ses questions, qui était-il. Pensant alors qu'il serait de mise d'utiliser la politesse du passé, la jeune fille lui fit une révérence qui ne se faisait plus depuis le XIXeme siècle.

"Mais je ne me suis pas présentée, je suis Yanina Rabiki. Et toi jeune homme?"

Cela pouvait paraitre étrange qu'elle l'appelle "jeune homme" alors qu'elle ne paraissait pas vraiment plus vieille que lui. Et pourtant...
Yanina se releva, ses yeux rouges brillants malgré la pénombre régnante sur le hall.

Light Yagami... Inconnu à son répertoire, rien d'étonnant en soit. Au son de sa question, la lumière étrange de ses yeux commença à disparaitre, comme si des douloureux souvenirs lui revenait à l'esprit.

"Ma vengeance... Je ne sais pas qui il est, mais il doit payer pour ce qu'il m'a fait."

Était-il vraiment nécessaire de rentrer dans le détail? Il n'était pas concerné par cette histoire et il valait mieux pour lui qu'il le reste. Car cet homme, voir créature, était dangereuse. Il se baladait quelque part, entre les remparts de ce pensionnat, sans qu'ils ne se soient encore croisés. Il n'avait en ce jour, pas encore fait de victime. A moins qu'il est réussi ses exploits en toute discrétion.

La jeune fille d'apparence reprit son attention sur le jeune garçon, essayant de chasser ses mauvaises pensées au loin.

"Je vois que tu fais de la télékinésie, ce n'est pas un pouvoir très rare en ces lieux. Tu n'auras aucun mal à passer inaperçu..."

La blonde le parcourra du regard de haut en bas et fit un petit sourire, presque pervers.

"... Enfin, vu que tu es plutôt pas mal, je doute en fait que tu puisses rester inaperçu."

Yanina ria quelques instants, discrètement pour ne pas qu'il le prenne mal.

Yanina suivit du regard la trajectoire du jus jusqu'à la poubelle. Pas une goutte de renversée, une totale maitrise de la matière qui pouvait l'honorer. Elle s'aperçut qu'il la parcourait du regard, certaines jeunes filles auraient rougies de gêne, mais pas elle, l'habitude et l'âge faisant fois.

Light ne se vantait pas, il se mettait juste un peu en spectacle pour ce parodier si seulement il avait été quelqu'un de vaniteux.
Sa dernière question n'était pas dénuée de sens, surtout avec sa vie qui n'en finissait pas. Mais la mort l'effrayait, malgré ses deux millénaires d'âge, elle n'était toujours pas prête à rencontrer la faucheuse.

"Ma vengeance n'est pas la seule chose qui me retient dans le monde des vivants..."

Son air triste devient plus sombre et sadique; ses yeux rouges brillèrent alors qu'elle fixa ses mains déjà couvertes du sang qu'elle avait fait couler par le passé.

"Il reste la loi qui régit les highlanders, "il ne doit en rester qu'un"."

Prenant conscience qu'elle put paraitre effrayante sur le moment, l'immortelle reprit un visage neutre.

"Je dois tuer tout les immortels sur cette Terre pour devenir l'highlander la plus puissante de tous. Quand j'aurais accomplis tout ça, je pourrai alors rencontrer la mort."

Malgré sa petite excès de folie, le jeune homme la regarda dans les yeux en gardant son sang froid. Il ne manquait pas de courage, bien qu'elle pouvait déceler en lui un peu de peur.
Yanina ayant bien reprit le contrôle d'elle même, elle lui répondit.

"Pour tuer un highlander... Ou un vampire. Ce sont les deux seuls créatures capables de me tuer. Et ils ne peuvent me tuer que d'une manière, spécifique à chacun."

L'immortelle défiait du regard le jeune garçon et afficha de nouveau un petit sourire de vainqueur.

"Mais je ne te dirai pas comment me tuer, au cas où tu deviendrais un vampire et que l'envie de m'envoyer la faucheuse te prendrai."

Il ne parlait pas comme de nature les jeunes gens d'aujourd'hui, il avait un langage plus... Soutenu. Peut être cherchait-il à se rendre plus mature pour l'égalisé en âge d'esprit. Mais quoiqu'il puisse faire, il ne connaitra jamais autant de chose qu'elle.

"Si ma mémoire ne me fait pas défaut, je dois avoir en ce jour, 2055 printemps. J'ai vu bien des choses, dont beaucoup aurait rendu fou n'importe quel esprit humain. Les guerres, les massacres et des paix bien courtes... J'ai aussi vu la naissance de personnes dont j'ai aussi assisté à la mort."

La jeune fille baissa un instant son regard vers le sol.

"Le mieux pour nous est de rester sans attaches aux gens qui nous entour, même pas les nôtres."

Light avait pris un ton légèrement pervers, Yanina ne put s'empêcher de sourire, si jeune et pourtant déjà si peu d'innocence. Enfin, elle pouvait dire ça mais elle était la même à son âge et la flatterie ne faisait de mal à personne. Les joues un peu rougies par la gène, elle lui répondit d'un ton enjoué.

"Quel flatteur! Si avec ça tu ne fais pas tourner la tête des étudiantes, alors je suis vraiment en dehors du temps."

C'était tout de même triste de se dire ça, plus le temps passait, plus on se sentait étranger au monde qui nous entourait.
Mieux valait mourir jeune? Quel discours horrifiant! La jeune fille se retint difficilement de lui mettre une gifle pour qu'il puisse reprendre ses esprits. L'highlander l'attrapa par le haut de son vêtement et baissa son visage à sa hauteur pour bien le regarder dans les yeux.

"Ne donne pas un discours pareil, surtout à ton âge. Ta vie est trop courte, profite-en au maximum. Ne t'occupe pas de ce qui pourrait se passer après la mort et profite de l'instant présent!"

Light sourit. Elle n'avait pas mal prit sa remarque. Elle avait simplement rougi. C'était quand même mieux qu'une claque...

Mais il se sentit brusquement attiré vers le sol. Elle le tenait par le collet. Il se laissa faire, peu désireux d'engager le combat avec une femme avec 2055 ans d'expérience du combat.

"Ne donne pas un discours pareil, surtout à ton âge. Ta vie est trop courte, profite-en au maximum. Ne t'occupe pas de ce qui pourrait se passer après la mort et profite de l'instant présent!"

Cette fois sans sourire, il regarda droit dans les yeux de Yanina. Il savait qui elle était, maintenant. Il n'avait plus peur. Il regarda dans ses pupilles tout en remarquant chaque détail de ses yeux, de ses iris, ses sourcils et ses paupières.


-Et de quoi pourrais-je profiter, moi qui est dans ma bulle depuis l'âge de six ans, seul, sans ami, famille, ou même connaissance? Je ne connais personne ici. Je suis froid à en faire peur. Je n'ai pas de relation, et, excepté un miracle, j'ignore si j'en aurait seulement une...

Une légère teinte de colère s'emplissait dans la voix de Light.

''Les relations ne sont pas mon fort. Mes parents ne me laissaient voir personne. J'ai été seul durant la majeur partie de mon enfance. Je ne parlais à personne, je m'esquivais. Mais, contrairement à toi, je tenais à m'attacher à quelqu'un. C'est dur quand les seules personnes que tu vois veulent te tuer...

Alors, qu'est ce qu'un minable orphelin seul depuis des lustres pourrait profiter de ce monde?''

Yanina ne relâcha pas sa prise, énervée de voir aussi peu d'intérêt pour sa propre vie. Pouvait-elle pour autant faire une quelconque remarque? Après tout, à son âge, elle avait essayé de se suicider. Sans grand succès à part la découverte de son immortalité. Mais elle n'était pas un exemple à suivre et la jeune fille ne lui trouvait aucune raison d'en finir avec la vie.

"Ouvres-toi un peu aux autres! Tous les hommes ne sont pas forcément dangereux tu sais? Même si ta vie n'a pas été facile jusque là, tu ne vas pas la gâché entièrement, il est encore temps de rattraper le temps perdu."

La blonde relâcha alors le col du jeune homme, mais ne détournant pas son regard flamboyant du sien.

"Moi j'essaie de ne pas m'attacher pour que la mort des personnes qui pourraient m'être cher ne me fasse pas souffrir. Mais toi, tu n'es pas régit par les mêmes règles. On se fait des amis plus facilement que tu ne le crois."

L'highlander avait bien trop souffert à la mort de son père et de son fiancé; elle n'avait pas envie de revivre la même expérience.
Yanina cacha comme elle put sa douleur et sa tristesse; seuls ses yeux brillants par un excès de larmes trahissaient son état.

"Si tu veux, je peux peut être t'aider..."

"J'ai tué de nombreuses personnes durant mon existence. Au début, leurs visages te hante puis tu oublis. Tes parents t'ont fait du mal, c'était de la légitime défense, tu ne dois pas t'en vouloir."

Yanina comprenait bien que les choses n'étaient pas aussi facile, mais elle commençait à trouver difficilement ses arguments. Elle, elle ne pouvait pas s'attacher aux gens pour une raison différente de la sienne, l'highlander avait peur d'en souffrir, une souffrance plus forte que la douleur physique.

"J'ai eu mon lot de souffrance aussi..."

La mort de sa mère, celle de son père, son viol, sa tentative de suicide et la mort de son fiancé étaient les cinq souvenirs les plus douloureux durant ses deux millénaires d'existence.
Sa nature la condamnait aussi à certaines privations et sacrifices. Elle ne pouvait pas, par exemple, avoir d'enfants.

La blonde s'approcha de lui et posa sa main délicatement sur son bras, pour attirer son attention.

"Je veux bien faire une exception. Soyons proche tout les deux."

La jeune fille lui afficha un grand sourire sincère avant de reprendre de reprendre son sérieux, ses yeux rougeoyant ne quittant pas son regard.

"Promet moi juste de ne pas mourir en ma présence."

"Je t'aiderai, mais je ne peux pas te promettre des miracles."

Yanina passa un rapide coup d'œil par la fenêtre, elle aperçue alors un couple s'embrasser. La jeune fille n'avait plus de sentiments pour son fiancé depuis longtemps, les années effaçant sa passion. Et pourtant, elle put s'empêcher un instant de jalouser ces deux personnes.
Light lui prit la main et esquissa un sourire; ça lui allait si bien, il était bien dommage de ne pas lui voir souvent ce visage.

"Tu devrais sourire plus souvent, ça te vas bien."

C'était sincère, aucune moquerie de sa part. On pouvait apercevoir pourtant un peu de gêne trahi de nouveau par ses joues. Lui tenir la main était une approche physique dont elle avait perdu l'habitude, depuis combien de temps n'avait-elle pas eu autant d'égard de la part d'un homme? Depuis presque trois siècles.

Une autre question fusa, sans grand intérêt, elle y répondit en le fuyant un peu du regard, chose qu'elle ne faisait pourtant jamais.

"Depuis cette année. Ma venue est donc plutôt récente, surtout à mon échelle."

C’était tout de même triste d’avoir eu autant de restriction durant la période où on se développait le plus. Avait-il encore quelques troubles psychologiques ? Ça n’aurait rien d’étonnant.
Quant au fait qu’il pouvait s’attacher a elle, s’était bien parce que le jeune homme n’avait jamais eu de relation amicale, voir amoureuse par le passé. De toute façon, il ne se serait jamais comporté comme ça avec elle si il avait eu une vie normale, dû moins c’est ce qu’elle pensait.

Yanina reprit un visage plus serein, mais tout de même pas dénué de sérieux. Il fallait rester sur ses gardes, en particulier dans ces lieux.

"Je me dois de m’inquiéter, ne serait-ce que pour ma propre vie. Cette école est dangereuse par les élèves qui l’occupent. La plupart ont de grands pouvoirs et certains ne s’en servent pas pour faire le bien, crois moi… Je ne dis pas pour autant que tous les étudiants sont mauvais. Quant aux vampires, je ne sais pas combien ils sont. Un, deux ou peut être une centaine ; mais soit certains qu’il y en a."

Possédant le pouvoir de télékinésie, Light devait bien savoir se défendre, mais il n’était pas immortel. Le moindre instant d’inattention pouvait le tuer.

"Fait attention à toi, s’il te plait…"

Pendant un instant, la jeune fille détailla le visage du nouvel arrivant. Il lui rappelait quelqu’un, mais ne parvenait pas à savoir qui. Toujours est-il que cela était très intriguant.

"Dit moi, on ne se serait pas rencontré par le passé ?"

Yanina secoua les bras, comme paniquée par les paroles du jeune homme.

"T'inquiète pas pour moi! J'ai déjà combattu des vampires."

Comment se défendre face à un vampire... Tout les ennemies qu'ils pouvaient rencontrer ne faisait pas tous parti de ces créatures, elles restaient assez rares. Mais il valait mieux lui répondre, au cas où il se retrouverait en face de l'un d'eux.

"L'ail, la croix et l'eau bénite ne sont que des légendes pour rassurer la population passive. Le plus efficace reste le pieu dans le coeur et l'argent, une matière pareil à l'acide pour nous."

L'immortelle sortit son épée vieille de plusieurs siècles et la présenta à Light.

"Ma rapière est faite en argent, spécialement en cas de rencontre avec un vampire. Mais quelques vampires, bien que rare, extrêmement puissant ne sont ni sensible au pieu, ni à l'argent. Le mieux reste alors la ténacité, le frapper et le découper jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien."

L'highlander rangea son arme dans son fourreau d'un geste gracieux et rapide. La jeune fille releva alors le visage sur son interlocuteur.

"Peut être ressembles-tu à quelqu'un que j'ai connu dans le passé. Tu sais, plus le temps passe, plus j'oublie le visage des gens qui m'entourait, et pourtant comptait pour moi."

Light réfléchit: Non, il ne se rappelait vraiment pas être sorti de sa maison... Mais elle venait de dire que c'était dans le passé...

-Eh bien, tu as surement dû voir des millions de visages parmi ces années... Il est normal que je ressemble à l'un d'eux... mon ancêtre, peut-être... Où pense-tu m'avoir vu?

Light savait par contre que ses ancêtres restaient tous ici de leur vivant, à part quelques uns qui voulaient s'installer à paris, en Irlande, À Montréal, un peu partout sur la planète... Il ignorait par contre où elle était. Il y avait bien une chance sur des centaines qu'elle soit tombé sur un de ses ancêtres, mais cette probabilité est toujours existante...

(commence un peu à manquer d'idées désolé^^)

La jeune fille croisa les bras et regarda le plafond d'un air pensif.

"L'Irlande... Non la France... "

Ses souvenirs lui revenait difficilement en mémoire, l'immortelle usa d'un effort surhumain pour parvenir à lui faire prendre forme. La France était le pays qu'elle avait le plus parcouru et c'était aussi là-bas qu'elle avait fait le plus de rencontres qui avait marqué sa vie.

"Le massacre de la Saint-Barthélemy... Le massacre des protestants de Paris... 1572... 24 août 1572."

Yanina se tint la tête comme si elle retenait la folie de la submerger.

"Du sang, des morts, des rats partout... C'est la faute du roi... Charles IX... Non, c'est sa mère qui a tout manigancé, Catherine de Médicis. Je fais partis du peuple catholique, on m'ordonne de tuer les protestants, tous autant qu'ils soient... Hommes, femmes, enfants, je ne fait preuve d'aucune pitié..."

Comme martelé par un mal de tête insupportable, l'highlander s'agenouilla au sol, tremblante.

"Je vois des soldats voler, une force inconnue les frappes contre les murs... Cet homme, c'est lui responsable, il les diriges par la pensé... Est-ce un catholique ou un protestant...?"

Light devait l'aider à trouvé, sa famille était-elle à l'origine de religion catholique, protestante, ou d'une autre fois?

Yanina n'avait même plus conscience qu'elle n'était pas seule et que quelqu'un venait de répondre à sa question, ses yeux semblant vide regardèrent le sol.

"Protestant... C'est la justice de Dieu, l'ordre du roi, une furie sanguinaire alimentée par des années de frayeur, de ressentiment, d’incompréhension, nous devons les faire disparaitre... Je dois le tuer, je me jette sur lui... Il me projette contre un mur par la seule force de sa pensé. Je veux répliquer, il m'en empêche, il ne veut pas me tuer... Pourquoi? Il ne veut tuer personne... Il me raconte... Il utilise la télékinésie, il cherche son fils, sa femme est morte... Sa femme, c'est moi qui l'ait tué... Il ne le sait pas. Une étincelle d'humanité revint en moi, je décide de l'aider à retrouver son fils... Je le vois, caché derrière murs du Louvre, je le récupère... On me tire dessus, le petit hurle, l'homme s'inquiète, c'est moi qui ait pris la balle... Dans le cœur, je ressens la douleur, mais la balle ressort de mon corps rapidement et ma blessure disparait... Ils sont étonnés, je leur expliquerai plus tard. Deuxième coup de feu, je ne ressens rien, ce n'est pas moi qui est touchée, c'est lui... Il ne tiendra pas longtemps, il me demande de ramener son fils en Irlande, de retrouver le nom de sa famille... Il trépasse, je fuis avec l'enfant qui crie le retour de son père... Les soldats l'ont récupéré et le jette dans la seine, comme des centaines d'autres cadavres pourrissant à sa surface... Je ne me retourne plus, je vole un cheval et nous partons jusqu'au port du Havre. Arrivé en Irlande, je confie le petit à sa famille... Je repars, il me demande de rester, je ne peux pas, je dois repartir en France... Ne serais-ce que pour essayer de calmer cette folie, mais j'arrive trop tard, la quatrième guerre de religion à commencé... Et je n'ai pas réussi à retrouver son corps parmi tous les cadavres qui jonchaient Paris, il y en avait trop, beaucoup trop."

La blonde relâcha sa tête et posa ses mains sur son visage; essayant de revenir au monde présent.