Kuragari Okamoto

Votre personnage:

Nom:
Okamoto

Prénom:
Kuragari (= Ténèbres)

Age:
19 ans

Sexe: Masculin

Caractère:
Kuragari est – comment dire ? – assez bizarre…
Son caractère a été grandement influencé par toutes ces années de solitude, de souffrance et de peur.
La solitude le rendit amer, froid et bien sûr, solitaire. De ce fait, il n’apprécie guère la présence d’un être, quelque soit sa nature. La souffrance qu’il endura l’apprît à apprécier les quelques instants de bonheur qui pourraient s’offrir à lui. Vous ne verrez sans doute jamais une personne aussi heureuse, lorsqu’elle est… Venant en à la peur que le terrifia durant toute son enfance l’amena à ne plus se préoccuper des autres et encore moins de lui-même.
Je vous l’avais dis, Kuragari est pour le moins étrange… Comme ses réactions, d’ailleurs. Il peut réagir de diverses manières. Agressivement, brutalement, ironiquement et de manière malveillante, et ainsi de suite. Mais cela ne l’empêche en rien d’avoir un esprit vif, lui permettant de comprendre la moindre complexité de l’humanité…
Comme vous l’aurez sans doute remarqué, Kuragari ne fait rien en sorte de plaire aux autres. C’est un peu sa manière de se venger d’eux…
Malheureusement, ou heureusement pour vous - qui sait -, vous ferez sans doute cette amère expérience lors de votre rencontre…
Quoi qu’il en soit, il s’agit de Kuragari. Et il n’est pas prêt de changer de si tôt…

Physique:
Kuragari peut paraître fin au premier abord. Mais ne vous y trompez pas, il s’agit d’une personne avec une musculature extrêmement développée. C’est juste que sa taille la dissimule bien. En effet, Kuragari mesure plus d’un mètre huitante. Bien sûr, c’est à vous de juger si vous le trouver tantôt musclé, tantôt fin. Tout le monde a une vision différente de ce qui l’entoure.
Bref, revenons-en à notre ami.
Son visage possède pour le moins de nombreuses saillies. Son menton est assez pointu, mais il reste tout de même très discret. Il possède une mâchoire assez carrée, signe de caractère sans doute.
Son nez, tout comme son menton, possède une forme assez allongée et pointue. Mais il reste tout de même discret.
Sa bouche, ou plus tôt ses lèvres, pourrait faire rêver plus d’un(e). Elles sont marquées, mais ne se voient non plus pas trop. Bien sûr, elles donnent une légère harmonie au visage.
Ses yeux, qui sont tout aussi étranges que lui, passent du bleu au gris, montrant de quelle humeur il est. Mais cela, ce sera à vous de le découvrir…
Il ne reste plus que sa chevelure. Chevelure, qui d’ailleurs, est magnifique. Ses cheveux sont de couleur bleu-grisâtre (mélange des deux couleurs de ses yeux). Assez longs, certains lui arrivant tout de même sur les épaules. Vous devriez les voir lorsqu’une légère bise souffle, tout simplement magnifique…

Histoire:
L’histoire, ou plutôt la jeunesse de Kuragari, n’a rien de ce qu’un enfant pourrait rêver. Aucun amour de ses parents, rejeté par ceux qui l’entourent, blessé physiquement et mentalement, seul…
Qui réussirait à rêver de cela ? Personne…

Tout commença il y a plus de vingt ans. La fille unique de la famille Yugari fut offerte aux Okamoto. La famille Okamoto était la plus crainte et respectée d’une petite région du nord du Japon. Elle s’était autoproclamée chef de la région. Et comme tout bon dictateur qui se respecte, elle faisait appliquer ses idées et volonté par la force… Un jour, lors du dix-huitième anniversaire du fils aîné de la famille Okamoto, cette dernière décida de lui trouver une femme. Ce qu’elle entreprît aussi tôt. Ce ne fut qu’après de nombreux jours que leur recherche fut enfin fructueuse. Rika Yugari, fille d’un père paysan et d’une mère institutrice, était jeune, 16 ans, belle, intelligente, … En somme, l’épouse idéale en quelque sorte.
Ses parents ne pouvant s’opposer à la volonté de la famille Okamoto, le mariage se déroula deux semaines plus tard. Les deux mariés s’appréciaient particulièrement beaucoup, mais nous ne pouvions pas appeler cela de l’amour...
Après quelques mois de vie commune, ils partirent s’installer dans une petite ville voisine. Plus calme, plus accueillante, parfaite pour de jeunes mariés.
Tout allait bien. Kira et Shiro Okamoto possédait une belle demeure, mais sans plus, et ne manquaient de rien. Cela grâce à la générosité des parents de Shiro…
Avec cette excellente situation financière, les jeunes mariés ne virent aucune raison de ne pas faire d’enfants. Mais ils n’y parvinrent qu’après de nombreuses tentatives. Ils étaient heureux, ne manquaient de rien et allaient avoir un enfant. Rien ne laissait croire qu’un brusque changement se produirait…
Shiro se révéla être un mari extrêmement intentionné lors des premiers mois de grossesses de sa femme. Il réalisait le moindre de ses désirs, ne vaillant qu’à son bien-être et à celui de son futur enfant… Mais au bout du troisième mois, l’attention de Shiro envers sa femme baissa. Il ne s’occupait plus d’elle, la laissait faire toutes les tâches ménagères, lui demandait des services quelconques, etc. Il ne se préoccupait désormais plus que de sa petite personne…
Puis, de plus en plus fréquemment, il commença à sortir le soir. Disant à sa femme qu’il allait juste faire une petite partie de bowling avec des amis, voir un film ou bien encore aller manger au restaurant avec des connaissances… Tandis que sa femme, Kira, restait seule à la maison tout en s’occupant à sa manière. Attendant impatiemment le retour de son mari… Se disant, ou plutôt se convaincant, que cela était son rôle de femme et qu’elle devait l’accepter. Cela dura quelques temps, deux mois pour être précis. Puis un soir, alors que sa femme l’attendait avec impatience, Siro rentra à son domicile complètement saoul. Cela marqua le début de la fin…
Espérant que cela ne se reproduise plus, Kira ne dit rien et laissa faire.
Malheureusement pour elle, les premiers actes de violence ne mirent pas longtemps avant d’apparaître. Il ne s’agissait d’abord que de légères insultes, mais il ne fallu pas longtemps pour que cela se transforment en coups. Chaque fois qu’il battait sa femme, Shiro avait l’air heureux et satisfait. Sans doute la raison pour laquelle Kira continua à ne rien dire. Tout ce qu’elle souhaitait s’était d’être une épouse parfaite…
Elle espérait que cela s’arrange avec le temps, que Shiro allait redevenir tendre et aimant comme il l’était il y a quelques mois… Et que la venue de leur fils allait tout arranger…
Qu’en état-il de leur fils ? Quand allait-il naître pour que tout s’arrange ? IL devait naitre ans les jours qui suivraient. Mais cela n’allait pas forcément tout arranger. Alors que la mère attendait cette date avec impatience, il en était tout autre pour une autre personne. En effet, elle semblait répugnée par l’idée que son fils voie le jour…
Et ce qui devait arriver, arriva. L’accouchement se passa sans la moindre complication, au plus grand bonheur de madame.
« On va pouvoir former un vrai couple désormais ! Nous pourrons rentrer demain et tout redeviendra comme avant… J’ai hâte!»
« Moi aussi j’ai hâte ! Tu n’imagines même pas à quel point… »
La nuit passa et ile purent enfin quitter l’hôpital. Une fois chez eux, le mari demanda à son épouse s’il pouvait prendre une dernière fois leur enfant dans ses bras. Toute heureuse qu’elle était, elle ne fit pas attention à ses paroles et le lui mit dans les bras avec plaisir. Shiro regardait son fils dans les yeux, un sourire se dessinant sur ses lèvres, et lui murmura « Adieu. ». Il prit le chérubin par les chevilles, se dirigea vers la table de la cuisine et se mit à le frapper, calmement mais brutalement, sur le coin de la table. La mère, qui ne réalisait pas ce qui se passait sous ses yeux, laissa son mari continuer. Il le frappait, encore et encore. Il ne s’arrêta qu’après une dizaine de minutes. Il venait de tuer sans enfant sans le moindre regret. Il posa ce qui restait de son fils, un corps sans tête, sur le plan de cuisine et sortit de la maison pour aller Dieu ne sait où.
Kira, réalisant enfin ce qui venait de se produire sous ses yeux, s’écroula au sol. Elle fixait le sol avec un regard vide, mais ne pleurait pas. Elle n’avait d’ailleurs versé aucune larme depuis qu’elle était mariée à Shiro.
Elle se leva enfin, se dirigea vers le corps sans vie. Le fixant lui aussi de son regard vide. Puis sans la moindre expression, le prit et le plaça dans un sac poubelle. Elle fit de même avec les morceaux de sa tête qui se trouvaient éparpillés dans toute la cuisine. Elle entreprît ensuite le nettoyage de la salle à manger afin d’éliminer la moindre trace d’un quelconque crime. Une fois le tout finit, elle alla se doucher afin d’enlever toutes les taches de sang qui la recouvraient. Puis elle alla se coucher. Réalisant parfaitement ce qui venait de se produire, elle s’endormit sans trop de peine…
Elle ne sortit de sa chambre que quelques jours plus tard. Et la vie reprit court… Lui se saoulant, elle se faisant battre. Cela dura ainsi encore pendant une année, jusqu’à ce qu’un nouvel événement se produise. Elle était à nouveau enceinte… Mais ce fut assez étrange… Avec ce que son mari avait fait une année plus tôt, elle redoutait un autre acte du genre, mais il ne fit rien. Enfin, il continuait à boire et à la battre, bien sûr, mais rien de plus.
Le jour de la naissance de Kuragari arriva. Sa mère redoutait ce moment, mais que pouvait-elle bien faire face à son mari ? Rien, malheureusement… Cette fois, l’accouchement ne se déroula pas aussi bien que le précédent. Il fallut faire une césarienne. Était-ce un signe ? Kuragari était-il aussi destiné à mourir ? Le futur nous le le dira…
Une fois de retour chez eux, dans les mêmes circonstances que la dernière fois, Shiro pria sa femme de lui donner le nouveau né. Ce qu’elle fit sans rechigner, tel un chien qui obéit éperdument aux ordres de son maître.
Shiro fixait son fils d’un regard interrogateur. Allait-il le fracasser le crâne sur je-ne-sais quel objet de la cuisine comme il le fit pour son grand frère. Ou bien allait-il décider de le laisser la vie sauve ? A moins qu’il n’ait une autre idée derrière la tête… Quoi que fut son attention, il lui laissa la vie sauve. Il le redonna à sa mère, tout en laissant échapper un léger soupire.
« Prends-en soin… »
Les années passèrent… Ils avaient l’air d’une vraie famille, à l’extérieur en tout cas… Il en était tout autre à l’intérieur. Shiro continuait de battre sa femme sous le regard impuissant de leur fils. Bien que Kuragari ne soit encore qu’un très jeune enfant, il avait l’air de comprendre tout ce qui se passait autour de lui. Ce dont out les enfants n’étaient dotés. Heureusement pour lui, cette faculté allait le suivre durant toute son enfance et avec un peu de chance, durant toute son existence.
Vers la quatrième année de sa vie, le père de Kuragari commença à le battre lui aussi. Sans doute parce qu’il voulait abattre sa colère sur une nouvelle victime. Kuragari comprenait très bien ce qui lui arrivait, mais ne réagissait pas, tout comme sa mère… On aurait dit qu’ils étaient les deux sous son emprise…
La même année, Kira tomba une nouvelle fois enceinte. Et ce fit un Ichi qui naquit neuf mois plus tard…
Les années défilèrent, et aucun héros ne vint sauver cette famille alors que tous savaient désormais ce qui la hantait… C’est d’ailleurs ce qui blessera le plus Kuragari. Tout le monde savait ce que lui, sa mère et son petit frère -Ichi se fit battre par son père dès le berceau- enduraient mais personne n’avait eu le courage d’intervenir ne serait-ce qu’un peu. Les laissant seuls entre les mains de leur démon. De cette lâcheté naquit la haine de Kurugari pour les êtres humains. Ces êtres vivants, si répugnants à ses yeux, n’avaient pas assez de courage pour venir sauver une femme et ses enfants… Ne se préoccupant que de leur petite personne, pourtant si misérable…
Un soir, Shiro rentra chez lui. Mais il n’était pas comme d’habitude. Certes, il était une fois de plus saoul, mais il dégageait de la colère. Sa femme le remarqua, ou bien le sentit, très rapidement. Elle était consciente qu’un danger guettait ses enfants mais ne fit rien. Son mari alla dans la chambre de Ichi, le prit par les chevilles et se dirigea, avec lui, dans la salle à manger… Il fit une seconde fois ce qu’il avait fait onze ans plus tôt.
Le lendemain, l’enseignante du petit Ichi vit qu’il n’était pas présent, ce qui n’arrivait jamais. Elle se doutait très bien de ce qui pourrait être arrivé mais, comme toutes les autres personnes de la ville, n’intervint pas. Ce n’est qu’après deux semaines qu’elle avertit l’Aide Sociale.
Shiro fut condamné pour doubles homicides, et fit abattu quelques mois plus tard. Tandis que sa femme fut condamnée pour complicité de meurtre mais heureusement pour elle, la peine de mort lui avait été évitée. Quant à Kuragari, il fut placé dans un orphelinat. L’Aide Sociale ayant voulu lui éviter la malchance de retomber dans une famille au père violent…
A ses dix-huit ans, Kuragari décida d’intégrer une nouvelle famille. Peut-être qu’il pourrait enfin avoir la vie qu’il mérite depuis si longtemps…
Mais ce ne fit pas le cas. D’accord, son nouveau père ne le battait pas. Mais ses parents adoptifs le rejetaient…
Kuragari n’avait pas eu d’enfance… Ils ne savaient pas ce que c’était de s’amuser… Il fut toujours seul, sans personne pour veiller sur lui… Mais il ne souhaitait pas non plu savoir ce que c’était. Il préférait continuer à rester seul, se débrouillant sans l’aide de personne…
Ses parents, ne voulant plus s’occuper de Kuragari, décidèrent de le placer dans un pensionnat. Ils lui laissèrent cependant le chois du pensionnat afin d’avoir bonne conscience, mais Kuragari ne s’en préoccupait pas. Tant qu’il pouvait enfin faire ce dont il voulait, bien qu’il n’ait aucun projet, cela lui suffisait.
Afin de se soulager d’une nouvelle tâche, ils choisirent au hasard… Et leur chois tomba sur un certain Pensionnat Magique…
Kuragari allait-il enfin avoir la vie dont il méritait ? Ou cela ne serait-il pas le cas ? Le Destin se déchainerait-il sur lui ? Cela lui importait peu… Il s’y était pas habitué… Autant lui éviter de s’habituer à autre chose, non ?

Famille:
Kuragari possède deux familles… Mais l’on ne pourrait pas les nommer comme telle. Une famille est un groupe de personnes sur qui l’on pourra compter toute notre vie, sur qui l’on pourra se soulager de nos malheurs… Or, il ne connaît rien de tout ça.
Mais si l’on parle des personnes qui forment sa famille au sens civil, c’est tout autre…
La mère biologique de Kuragari se trouve en prison, tandis que son père décédé depuis plus de neuf ans maintenant. Ses deux frères sont, quant à eux, aussi décédés.
Sa famille adoptive n’a pas plus jamais donné de nouvelles depuis don départ.

Hobbys:
Kuragari n’a pas de hobbys. Il n’a presque jamais eu l’occasion de s’amuser, d’avoir un passe-temps, etc.
Peut-être qu’il en découvrira au Pensionnat…

Pouvoir:
Kuragari ne possède pas vraiment de pouvoir… Il s’agirait plutôt d’une faculté. Cette faculté empêche un pouvoir, quelqu’il soit, d’infecter ses pensées, sn esprit. Il est en quelque sorte invulnérable aux pouvoirs psychiques…
Ce pouvoir se développa sans doute grâce au fait que Kuragari passa toute son enfance renfermer sur lui-même, que personne n’avait jamais compter pour lui, et donc qu’il n’était habitué à ce qu’il n’y ait que lui, et lui seul, qui soit dans ses pensées…

Autre:
Vous aurez sans doute un peu de mal à vous repérer dans l’histoire. Mais sachez que cela est fait exprès.

Vous:

Prénom:
Owen

Surnoms et pseudos:
/

Age:
14 ans (15 dans un mois environ =D )

Sexe:
Masculin

Où avez-vous connu le forum?
Par l’Admin principale.

Autre:
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