De retour...

Depuis ce long exil d'on ne sait où, il ne semblait s'être écoulé qu'une heure, un peu moins peut être. Puis, elle s'était reveillée, habillée d'une jupe courte et d'un pull, et telle une automate, était sortie de sa chambre, sortie du pensionnat. Cela fesait en verité Deux mois qu'elle n'était pas sortie, et son physique en subissait les conséquences. Toujours plus pâle, ses yeux lançaient des regards pour le moins étranges au monde qui l'entourait, et sa peau, était d'une froideur de glace. Elle se toucha la joue. Si froide ! Mais son physique n'était rien, elle elle le sentait bien, au fond d'elle, la jeune fille sombrait dans une folie morbide, assez effrayante, éclairée par quelques rares moments de luciditée.
Elle avançait toujours sans but, sans dessein, chaussée de ses habituelles bottes dont le claquement était nettement reconnnaissable malgré le bruit ambiant qui régnait autour d'elle, plantant d'un air glacial son regard dans ceux des personnes qui osaient la regarder, que ce soit d'un air effrayé, pervers ou amical, son expression ne changeait pas.
Au bout de dix minutes de marche, elle arriva enfin à une rue à peu près calme qui de part et d'autre, était percée de ruelles assez sordides. Morgane pénétra dans l'une d'elle, en soupirant. A quoi bon sortir en ville si c'était pour s'isoler ici ? Aucun interêt. Néammoin, la jeune femme blonde continua a fendre la ruelle de sa demarche feline. Elle s'arreta soudain en entendant une voix, cette derniere l'appellait, elle se retourna et apperçut un homme seul. Elle s'approcha de lui, et ce dernier dit quelque chose qui ressemblait à une insulte, pouffiasse ? Quelque chose de ce genre là sans doute. Morgane eut un sourire séduisant et sadique et alla se coller contre lui en chuchotant a son oreille.

" Il y a un problème ? "

Ce dernier répondit d'une voix grognante, peu audible, mais de toute façon peu importait ce qu'il disait à present, les dés avaient été jettés.
Tout en se pressant contre lui, imperceptiblement, elle sortit une dague de sa ceinture. L'homme continuait de lui parler, mais elle ne l'écoutait pas le moins du monde, elle passa une main dans les cheuveux de l'homme d'un air tendre d'abord, mais soudain, aggripa fermement sa tignasse, l'obligeant à se pencher en arrière.
Puis tout alla terriblement vite, les deux yeux de l'hommes se retrouvèrent un par un perçé par la dague acérée. La jeune fille tout d'abord, ouvrit les extremités de la bouche du délinquant, ce dernier hurla, et les blessures s'élargirent, le malheureux abordait maintenant un rictus sanguinolant et diabolique, que démentait ses orbites trouées équarquillées. Enfin, elle planta l'arme dans le ventre de ce dernier, l'ouvrant de long en large, toutes tripes dehors, l'homme émmetait de drôles de gargouillis, bavant et hurlant a en perdre haleine.
Morgane, satisfaite, essuya sa peau nacrée tachée de sang, et lecha ses doigts d'un air pensif. Elle perçut un bruit, et fit volte façe et arbora un sourire de splus malsain.

" Il y a un autre volontaire peut être ?"

[Je peux m'incruster ? Je suis comme un rat, attiré par les trucs morbides^^]

Il était minable. Absolument lamentable. Enfant de mort, de guerre, il se retrouvait assis dans les flaques, avec un sourire jaune en riant tristement... Il n'était pas saoul, non. Drogué, oui. Sans petre addict de la coke comme son frère , il en était client de temps à autre. Il agitait devant lui un pistolet de calibre 9x19 mm. Ses sens était complètement endormi: lui qui d'ordinaire était extrement prudent, craintif, régissant chaque fois comme une proie à l'affut, était complètement insouciant. Les conflits, les victoires... Son père en avait rien à foutre...

- Héhéhé... Vieille charogne... murmura Senzo en se levant doucement.

Il était seul. Il n'avait plsu personne pour le guider, maintenant.Il devait suivre son propre chemin. Mais il n'avait jamais été former pour. Il ricana bêtement en titubant dans la ruelle, tout en continuant d'agiter son arme...

- La balle d'un gosse de 11 ans tue aussi surement que celle d'un homme de 35, comme qui dirait...

Il parlait dans le vide. Parlait pour couvrir le bruit incessant du mitraillement à l'intérieur de son crâne, des cris de douleur de milliers de femmes, hommes, enfant...

- Fils de la mort... v'là une belle connerie...

Tout en mar'chant, il aperçut au loin une scène des plus morbides... Une femme, au sourire dèment, penché sur le cadavre mutilé d'un pauvre homme... La jeune femme se retourna vers le garçon à l'allure vampirique, qui continua sa marche instable...

- Héhé... En v'là un qu'aura plus d'problème digestif constata-t-il ironiquement...

Il continua de s'approcher de la jeune femme avec son sourire jaune...
Il montra le paquet de poudre blanche.

- T'en veux un peu ? J'crois qu'j'me suis assez foutu en l'air ce soir...

Morgane contempla l'arrivant avec un sourire amusé, elle n'allait peut être pas le tuer finalement...Enfin, qui vivra verra.
L'homme dit quelque chose puis lui tendit un objet, un petit paquet remplis de poudre blanche. Elle saisit le paquet sans rien dire et le détailla intriguée, à vrai dire, la drogue n'était pas vraiment son truc, la plupart du temps, elle se contentait d'alcool, simplement. Mais poussée par la curiosité, elle essaya tout de même. Sa première réaction, forcément, fut d'éternuer et de se mettre a tousser a plusieurs reprises, elle en repris une deuxieme fois puis se trouvant absolument riddicule, elle cessa et regarda l'homme en riant, disant:

" AaaAargh... C'est étrange ton truc tu sais ? "

en disant ces mots elle tendit de nouveau le paquet à l'homme, puis, sortit une petite bouteille de la poche de son blouson de cuir, bu une ou deux gorgées et la rangea soigneusement, d'un air très sérieux elle déclara:

" C'est pas ce que tu fais de mieux de te foutre en l'air, regarde... "

elle designa les restes d'être humain qui gisait piteusement sur le sol de son pied, donnant par la même occasion un petit coup de botte dans les tripes qui pendouillaient.

" Alors qu'en étant sobre tu peux faire des merveilles..."

Le mélange d'alcool et de cocaïne était - elle devait l'avouer - assez inhabituel, son esprit était à la fois embrumé et terriblement vif, elle se sentait capable de tout, tellement invulnerable, puissante !
Toute cette puissance - ou cette impression de puissance - lui donnait terriblement envie d'action, de sang, d'autre choses ...

[Il est temps de s'appliquer au massacre dont nous parlions^^ Je ne répond plus de mes actes, ajoutez ça au casier judiciare de la coke.]

Senzo regarda avec amusement la jeune femme prendre son paquet de coke et en sniffer une fois... Naturellement, elle toussa, surprise par l'étrange sensation que celà procurait. Senzo haussa les épaules. On s'y habitue très vite. Un sourire moqueur vint torturé son visage lorsqu'il vit tout de même la jeune femme ressayer...

- On ne s'en passe pas, hein ? Héhéhé...

Pendant que la jeune femme répliquait, Senzo lui tourna le dos et s'accroupit avant d'entreprendre de fouiller le charmant défunt. Il murmurait des choses dans sa barbe à propos de: "on ne s'en passe pas..." "... frangin..." Il avait l'air d'un bien étrange clochard, complètement fêlé. Lorsque la jeune femme désigna le cadavre du pied en pestant contre les effets de la drogue valorisant son travaille d'artiste. Senzo s'arrêta dans sa fouille, se passa la langue sur la lèvre basse, et sans se retourner, dit d'un ton malhonnête:

- On peut aussi faire des merveils en étant torché, tu sais...

Vif comme l'éclaire, il se retourna et atrappa vivement Morgane par la gorge, la soulevent à quelques centimètres du sol. Il dégaina son flingue avec monchalence un ricanant d'un air absent... Quand une odeur vint lui chatouiller l'odorat. Cigarette. Ses yeux se plisserent. Il tendit son arme vers la lumiere rouge de la cigarette et tira trois coups. Rien. Aucun son. Apparament, on avait ésquiver ses tirs. Tout en scrutant les alentours de se syeux rougoyants, Senzo grogna entre ses dents:

- Montre toi...

[argh... * Morgane lance helena sur Senzo *]

Alors que Morgane allait se mettre à protester que tout sur ce cadavre lui appartenait, soudain, l'homme la saisit par le cou, la soulevant avec une aisance deconcertante. Il s'était mis à ricaner étrangement puis avait sortit son arme avec un sourire, en appercevant l'arme, Morgane, toujours suspendue, avait dégainé sa dague de sa poche et s'était mise à lacerer toute les parties du corp de l'homme qu'en tendant le bras elle pouvait atteindre. On aurait dit que le psychopathe aux yeux rougeoyants venait de se battre avec un fauve ... Ou plutot un chat, mais qu'importe.
Mais l'étrange personnage ne sembla même pas s'appercevoir que du sang coulait en abondance de son bras, assez vexée Morgane cessa de hurler et d'enferma dans un silence plein de dignité, pendant qu'il jetait des regards furtifs autours de lui, la dague profondement plantée dans le poingnet. Peut être que la drogue anesthesiait la douleur ?
L'homme tira une balle en l'air, puis grogna quelque chose d'inaudible, se sentant un peu stupide là haut à s'etouffer silencieusement, Morgane se mit à brailler d'une voix étranglée:

" Bon dis, tu me lache maintenant ? ARgh... "

*borborythmes d'agonie suspects*

" Vraiment étrange quand même, c'est une coutume de donner un peu de coke au gens avant de les buter ?... Oui vraiment bizarre, on aprend tout les jours de nouvelles choses ici...merveilleux n'est ce pas ? "

La jeune fille se mit à rire nerveusement, mais sentant qu'elle avait de plus en plus le tournis cessa, et le devisagea avec agacement tout en se retenant de lui vomir dessus.

(Désolé !! J'étais parti deux jours loin de mon ordi, mais je vois qu eje vous manque déjà...eh !Mais c'est quoi ça ? Du blood ? Du morbide ? )

Le sourire qui avait jusqu'a maintenant tenu sa place sur les lèvres d'Helena s'évanouit. Pourquoi fallait-il que cela se finisse toujours en tirade de plein air ? En coups de feux de volage ? Deux assassins, differents, l'un conscient l'autre non, qui s'affrontaient dans une bataille totalement inutile. Celle d'un cercle vicieux qui faisait le bohneur des hommes.
Depuis sa naissance, l'homme est loup pour lui même. Tiens, c'est bien représentatif ça, l'homme est loup pour l'homme. Pas vrai Helena ? Tu le sais ça...et toi aussi t'as envie de sauter dans la bagarre...
Trois coups de feu, elle baissa les yeux.

"Montre toi" grogna l'homme, ce type qu'elle avait déjà croisé mais n'avait pas encore reconnu.
A cette phrase, elle jeta sa cigarette. Il nela vit pas, sans doute la reniflerait-t-il lorsque la fumée lui monterait au nez. Quoi que, lui aussi avait une clope coincée entre les dents.
*Voyons, que dire...? "J'vous offr un verre" ?*

-J'défie le vainqueur ! lança-t-elle d'une voix rauque comme un gamin sur un stade de tennis.

Ironique. La routine, quoi !
Un coup, merde, c'est elle qui l'a prit.
Perdant l'équilibre, elle glissa et retomba en bas du toit.
-Hey mais je te connais toi !

[Nyahahahaha ! C'est la fête, ce soir ! Au fait, petit info: le cocaïne ne se fume pas, elle se sniffe^^]

La jeune femme aux cheveux blonds se mit en quête de lacérer le bras de Senzo. Morphine plus cocaïne égal = sens du toucher moindre. Et c'est une blessure qu'il payerais le lendemain matin, en se réveillant, la tête dans le cul en se demandant ce qu'il avait bien pû faire pendant la soirée. Il y eût un instant de silence, pendant leuqle Senzo scrutait l'obscuriter, prêt à flinguer la moindre chose donnant le moindre signe de vie. Lorsque la jeune fille qu'il tenait se mit à gémir et à se moquer de lui, Senzo lâcha entre ses dents:

- Silence !

Les gouttes de sang du bras de Senzo tombaient à intervales réguliers, brisant ainsi la poesie du calme avant la tempête... Quand une voix familiere vint aux oreils de Senzo. Il n'aurait pourtant pas s^^ut dire quelle était cette voix. Tout simplement parce que le nombre de produit qu'il avait dans le sang l'empêchait de réflèchir. Ou plutôt: la morphine l'empêchait de soufrir, la coke, de réflèchir. Ces deux produits étaient réputés pour leur efficacité... Ainsi lorsque la jeune femme qu'il avait aperçu pas loin d'ici tomba du toit, il ne sût dire qui elle était. Avant celà, elle avait lancé une remarque... pour le moins impertinante mais qui fit sourire Senzo.

- Ohooo...

D'un geste négligent, Senzo tira un balle dans chaque jambe de la jeune fille aux cheveux blonds et regarda la jeune femme aux cheveux de sang comme on regarde une patisserie à la boulangerie...

- C'est quelque chose de commun pour les jeunes demoiselles de cette ville de se balader dans es endroits louches ?

Helena tentait tant bien que mal de ne pas hurler. Cet enfoiré...pile au même endroit que la dernière fois...l'épaule, juste en dessous...il savait viser ou il ne faisait pas exprès ? Surtout, elle n'aimait son regard de vainqueur, comme quoi il avait gagné et allait les tuer ici, toutes les deux. Non. La blonde s'il le voulait, mais pas elle. Cette fois, elle ne soutint pas son regard et grimaça de douleur. Elle le savait, jamais il ne fallait s'introduire dans des combats entre fous dans leur genre, laisser les vampires entre eux...
Deux coups de feux retentirent, dans les jambes de la jeune fille aux longs cheveux blonds. Helena inspira.
Si la morfine attenuait la souffrance, alors elle en aurait eu bien besoin à cet instant. Péniblement, elle se mordit la lèvres inférieure, meurtri par la faible température, et tâcha de se relever en restant le dos appuyé contre le mur devant lequel elle était tombée, en s'aidant de son bras valide. Elle ferma les yeux sans parvenir à se detâcher du mur, cependant, elle parvint à se redresser quelque peu en se soutenant difficilement.
Un petit sourire narquois paru sur ses lèvres malgré la douleur.

-Et moi, est ce que je vous demande...

La tête baissé, dans l'ombre du toit, plaqué contre ce mur, face au tueur. Mauvaise posture, comme d'habitude. Un jour peut-être apprendra-t-elle à lié sa langue pour toujours. Et à fuir les situations tordues...

-...pourquoi vous avez besoin de sniffer pour... affronter la vie en homme ?

Merde. Pourquoi ? Encore, elle avait parlé ! Mais a quoi bon mourir en silence ? Et le clair de lune était si beau ce soir...
Elle redressa le visage pour regarder le ciel, elle ne mourrait pas...ce soir. Comme on affronte n'importe quel adversaire, sans armes ni pouvoirs.
Elle frémit dans un gemissement en pressant d'avantage sa main sur sa nouvelle blesssure. Du bouts des doigts, elle en extirpa la balle, perdit un instant l'équilibre mais se rattrapa et conserva sa position debout. Le morceau de metal teinta contre les pavés.